DOI Heft:
Supplement au Nr. 78
DOI Artikel:Le choix des marbres, [2]
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jaspé; les carrières sont d'ailleurs voisines.
Brèche jaune. — La brèche jaune est un
marbre d'une nouvelle carrière du Var, qui
pourrait être appelé à un certain succès dès
que les moyens de production permettront
d'en extraire des blocs importants.
Ce sera surtout un marbre de grande déco-
ration, mais il est nécessaire pour cela d'ou-
tiller convenablement les carrières et d'en
proscrire les moyens surannés d'exploitation
dont on se défait d'ailleurs chaque jour un
peu plus, à Carrare même d'où ces moyens
peu avantageux sont originaires.
Fauteuil en marbre, d'après un modèle de
l'époque florentine exposé au Musée de Milan .
Cette brèche est une agglomération de
fragments de marbres jaunes de tons peu
différents dans un ciment également jaune,
mais en tons plus pâles. C'est cette continuité
de tons tous jaunes qui le fait priser par les
architectes dans les décorations où les dessins
du marbre ne doivent pas rompre l'effet des
lignes de l'architecture.
La valeur est 40, la difficulté 3 et la résis-
tance 20 kilogrammes environ.
Brocaielle jaune. — Le Jura fournit aussi
quelques marbres jaunes qui doivent avoir
uneanalogie assez grande d'origine et de for-
mation avec les marbres du Var. La broca-
telle jaune n'est plus exploitée aujourd'hui,
malgré §on bas prix, à raison du manque de
vie dû à sa couleur un peu terne.
Sa difficulté était 8 et sa résistance pra-
tique 25.
Jaune Lamartine. — C'est le marbre jaune
du Jura le plus connu. Il a une couleur jaune
très fine et un dessin particulièrement déli-
cat. Il serait incontestablement plus de-
mandé s'il ne coûtait aussi cher. Mais les
jaunes jaspés, beaucoup meilleur marché et
d'aspect décoratif similaire, l'ont supplanté
dans la plupart des décorations.
La valeur du jaune Lamartine est 56, sa
difficulté 4. Il serait imprudent de lui assi-
gner une résistance constante, à raison de sa
fragilité et de ses défauts naturels. Ces dé-
fauts, en occasionnant un grand déchet, sont
d'ailleurs la cause de l'élévation du prix de
revient. Mais nous pouvons dire que dans les
parties saines, ce marbre a une résistance
pratique de 25 kilogrammes par centimètre
carré.
Son nom provient du lieu où on l'exploite,
voisin du château où naquit M. de Lamar-
tine.
Un exploitant tenta il y a quelques années
d'utiliser l'ancienne vogue du jaune Lamar-
tine, en baptisant son marbre du nom de
jaune Sainte-Martine, espérant sans doute
profiter des erreurs que ne pouvait manquer
de provoquer la similitude des noms. 11 ne
semble pas avoir réussi dans sa tentative,
puisque le jaune Sainte-Martine a déserté le
marché actuellement; le jaune Lamartine
lui-même avait cessé d'être exploité il y a
quelques années, et on n'a repris le travail à
la carrière qu'à la faveur d'une forte com-
mande accidentelle.
Brèche Médoux.— C'est un marbre formé de
fragments de marbres noirs et blancs réunis
par un ciment d'un beau jaune doré. Ce
marbre s'exploitait autrefois à P>agnères-de-
Bigorre; nous le citons parce qu'on le re-
trouve dans des décorations anciennes. Il
jaspé; les carrières sont d'ailleurs voisines.
Brèche jaune. — La brèche jaune est un
marbre d'une nouvelle carrière du Var, qui
pourrait être appelé à un certain succès dès
que les moyens de production permettront
d'en extraire des blocs importants.
Ce sera surtout un marbre de grande déco-
ration, mais il est nécessaire pour cela d'ou-
tiller convenablement les carrières et d'en
proscrire les moyens surannés d'exploitation
dont on se défait d'ailleurs chaque jour un
peu plus, à Carrare même d'où ces moyens
peu avantageux sont originaires.
Fauteuil en marbre, d'après un modèle de
l'époque florentine exposé au Musée de Milan .
Cette brèche est une agglomération de
fragments de marbres jaunes de tons peu
différents dans un ciment également jaune,
mais en tons plus pâles. C'est cette continuité
de tons tous jaunes qui le fait priser par les
architectes dans les décorations où les dessins
du marbre ne doivent pas rompre l'effet des
lignes de l'architecture.
La valeur est 40, la difficulté 3 et la résis-
tance 20 kilogrammes environ.
Brocaielle jaune. — Le Jura fournit aussi
quelques marbres jaunes qui doivent avoir
uneanalogie assez grande d'origine et de for-
mation avec les marbres du Var. La broca-
telle jaune n'est plus exploitée aujourd'hui,
malgré §on bas prix, à raison du manque de
vie dû à sa couleur un peu terne.
Sa difficulté était 8 et sa résistance pra-
tique 25.
Jaune Lamartine. — C'est le marbre jaune
du Jura le plus connu. Il a une couleur jaune
très fine et un dessin particulièrement déli-
cat. Il serait incontestablement plus de-
mandé s'il ne coûtait aussi cher. Mais les
jaunes jaspés, beaucoup meilleur marché et
d'aspect décoratif similaire, l'ont supplanté
dans la plupart des décorations.
La valeur du jaune Lamartine est 56, sa
difficulté 4. Il serait imprudent de lui assi-
gner une résistance constante, à raison de sa
fragilité et de ses défauts naturels. Ces dé-
fauts, en occasionnant un grand déchet, sont
d'ailleurs la cause de l'élévation du prix de
revient. Mais nous pouvons dire que dans les
parties saines, ce marbre a une résistance
pratique de 25 kilogrammes par centimètre
carré.
Son nom provient du lieu où on l'exploite,
voisin du château où naquit M. de Lamar-
tine.
Un exploitant tenta il y a quelques années
d'utiliser l'ancienne vogue du jaune Lamar-
tine, en baptisant son marbre du nom de
jaune Sainte-Martine, espérant sans doute
profiter des erreurs que ne pouvait manquer
de provoquer la similitude des noms. 11 ne
semble pas avoir réussi dans sa tentative,
puisque le jaune Sainte-Martine a déserté le
marché actuellement; le jaune Lamartine
lui-même avait cessé d'être exploité il y a
quelques années, et on n'a repris le travail à
la carrière qu'à la faveur d'une forte com-
mande accidentelle.
Brèche Médoux.— C'est un marbre formé de
fragments de marbres noirs et blancs réunis
par un ciment d'un beau jaune doré. Ce
marbre s'exploitait autrefois à P>agnères-de-
Bigorre; nous le citons parce qu'on le re-
trouve dans des décorations anciennes. Il