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lie marbre dans l'architecture extérieure
Poète ! Il est vrai de dire qu'ils avaient d'autant
Sous ce titre nous parlions il y a quelque moins de présomption envers le marbre qu'ils
temps d'un artiste anglais, M. Bodley, qui, l'emploient abondamment dans les décora-
dans une brillante conférence, avait vaillam- tions intérieures; mais il leur semblait, sans
ment défendu l'idée d'une transformation doute, que cette matière d'apparence si déli-
graduelle de l'aspect des rues de la Métropole cate parce quejolie, ne pourrait résister, sans
commerciale par l'emploi des marbres dans se détériorer gravement, à l'exposition exté-
Lés façades. rieure.
De braves journalistes d'outre-Manché Cela est vrai pour certains marbres. Par
avaient nargué M. Bodley sous cette forme contre il est absolument erroné, au point
sceptique si particulière au style pince-sans- de vue de la résistance, de confondre sous ce
rire des humoristes anglais. mot générique « marbre » toutes les espèces
Et cependant, l'idée du poète a germé avec de pierres susceptibles de prendre et de con-
la rapidité caractéristique aux Anglo-Saxons. server le poli.
La chute des feuilles J. Lorieux, statuaire
Ce n'est pas une, mais dix constructions en Chacune présente des particularités qui en
marbre qui s'élèvent depuis lors à Londres ; entraînent l'emploi ou l'abandon suivant la
dans deux ans, il y en aura cent. destination à lui donner, tant au point de vue
Les architectes anglais s'intéressent vive- de la composition chimique qu'au point de
ment à tous les nouveaux matériaux ou aux vue du dessin, suivant que l'on envisage la
matériaux anciens présentés sous une forme résistance ou la décoration,
pratique d'application nouvelle. Lorsque nous avons parlé des marbres de
Ils les étudient avec complaisance, aban- Grèce comme marbres de façade, plusieurs
donnent sans esprit de retour les présomp- lecteurs nous ont objecté que .si ces marbres
tions dont on leur établit la fausseté. avaient résisté depuis plus de deux mille ans
lie marbre dans l'architecture extérieure
Poète ! Il est vrai de dire qu'ils avaient d'autant
Sous ce titre nous parlions il y a quelque moins de présomption envers le marbre qu'ils
temps d'un artiste anglais, M. Bodley, qui, l'emploient abondamment dans les décora-
dans une brillante conférence, avait vaillam- tions intérieures; mais il leur semblait, sans
ment défendu l'idée d'une transformation doute, que cette matière d'apparence si déli-
graduelle de l'aspect des rues de la Métropole cate parce quejolie, ne pourrait résister, sans
commerciale par l'emploi des marbres dans se détériorer gravement, à l'exposition exté-
Lés façades. rieure.
De braves journalistes d'outre-Manché Cela est vrai pour certains marbres. Par
avaient nargué M. Bodley sous cette forme contre il est absolument erroné, au point
sceptique si particulière au style pince-sans- de vue de la résistance, de confondre sous ce
rire des humoristes anglais. mot générique « marbre » toutes les espèces
Et cependant, l'idée du poète a germé avec de pierres susceptibles de prendre et de con-
la rapidité caractéristique aux Anglo-Saxons. server le poli.
La chute des feuilles J. Lorieux, statuaire
Ce n'est pas une, mais dix constructions en Chacune présente des particularités qui en
marbre qui s'élèvent depuis lors à Londres ; entraînent l'emploi ou l'abandon suivant la
dans deux ans, il y en aura cent. destination à lui donner, tant au point de vue
Les architectes anglais s'intéressent vive- de la composition chimique qu'au point de
ment à tous les nouveaux matériaux ou aux vue du dessin, suivant que l'on envisage la
matériaux anciens présentés sous une forme résistance ou la décoration,
pratique d'application nouvelle. Lorsque nous avons parlé des marbres de
Ils les étudient avec complaisance, aban- Grèce comme marbres de façade, plusieurs
donnent sans esprit de retour les présomp- lecteurs nous ont objecté que .si ces marbres
tions dont on leur établit la fausseté. avaient résisté depuis plus de deux mille ans