Journal &ei* Marbrerie
et de l'Art décoratif
Supplément au n° 97 du 5 novembre 1907 de la Revue Générale de la Construction
Il est bien évident que l'ancienne industrie . qu'on a parlé de transformer l'outillage et
marbrière est demeurée, jusqu'à la fin du de donner au travail manuel l'appoint de
xix" siècle, absolument étrangère à l'évolution quelques machines-outils. A quoi attribuer
mécanique qui a transformé toutes les autres cette inertie et cette indifférence? Les causes
industries. Ce n'est guère que depuis 1900 sont multiples pensons-nous : la nonchalance
et la timidité de la plupart des industriels
Mhmhh^^HHHHHHHHHHBH marbriers et le manque de capitaux des
autres ont été une des causes principales; le
manque de connaissances techniques des con-
structeurs attitrés les empêchant de transfor-
mer des modèles routiniers et de tenter l'appli-
cation des principes nouveaux a été une
deuxième cause, très importante aussi. L'ab-
sence de concurrence a fait le reste.
■Op^ lj| Mais il semble que l'on ait hâte de regagner
k^gvtH le temps perdu. La marbrerie, localisée pen-
B/^V'J ^ant c^es socles dans des petits centres en
■Jfl^B Italie, en France et en Belgique, veut se
décentraliser. L'Allemagne et les Etats-Unis
lancent carrément dans la mêlée; les élé-
ments nouveaux introduits dans cette inclus-
R|j|^B trie et exempts des préjugés étroits qui ont
Ri-XX-'*B toujours gouverné les anciens, doivent et
H—* « veulent se créer une place et justifier leur
Bt'' * il introduction par une supériorité industrielle
Pf,v»^^^H 011 commerciale qui est la source et la cause
J g de toutes les transformations que nous rencon-
B J trous aujourd'hui.
HHBH^-— Les avantages, minimes de prime abord,
Jardinière qu'apportaient les inventions nouvelles pou-
et de l'Art décoratif
Supplément au n° 97 du 5 novembre 1907 de la Revue Générale de la Construction
Il est bien évident que l'ancienne industrie . qu'on a parlé de transformer l'outillage et
marbrière est demeurée, jusqu'à la fin du de donner au travail manuel l'appoint de
xix" siècle, absolument étrangère à l'évolution quelques machines-outils. A quoi attribuer
mécanique qui a transformé toutes les autres cette inertie et cette indifférence? Les causes
industries. Ce n'est guère que depuis 1900 sont multiples pensons-nous : la nonchalance
et la timidité de la plupart des industriels
Mhmhh^^HHHHHHHHHHBH marbriers et le manque de capitaux des
autres ont été une des causes principales; le
manque de connaissances techniques des con-
structeurs attitrés les empêchant de transfor-
mer des modèles routiniers et de tenter l'appli-
cation des principes nouveaux a été une
deuxième cause, très importante aussi. L'ab-
sence de concurrence a fait le reste.
■Op^ lj| Mais il semble que l'on ait hâte de regagner
k^gvtH le temps perdu. La marbrerie, localisée pen-
B/^V'J ^ant c^es socles dans des petits centres en
■Jfl^B Italie, en France et en Belgique, veut se
décentraliser. L'Allemagne et les Etats-Unis
lancent carrément dans la mêlée; les élé-
ments nouveaux introduits dans cette inclus-
R|j|^B trie et exempts des préjugés étroits qui ont
Ri-XX-'*B toujours gouverné les anciens, doivent et
H—* « veulent se créer une place et justifier leur
Bt'' * il introduction par une supériorité industrielle
Pf,v»^^^H 011 commerciale qui est la source et la cause
J g de toutes les transformations que nous rencon-
B J trous aujourd'hui.
HHBH^-— Les avantages, minimes de prime abord,
Jardinière qu'apportaient les inventions nouvelles pou-