59
» Car la qualité des pavés français n'est •> Pandantcetempsjescarrièresétrangères
pas in érienre à celle des pavés étrangers, ils nous inondent de leurs prodm . En efte e
, i * epn- pp des douanes a constate les împor-
coûtent généralement moins cher et, d autre service cies uuudut»
part la production des carrières françaises tations suivantes :
st sufflsa e pour les besoins de la consom- En 1894 : 966,958 quintaux de paves,
mation. En 1895 : 974,826
En 1896 : 1,023,897 —
* * En 1900 : 1,227,436
» L'élimination, systématique en beaucoup ^ Depuis lors, malgré une légère décrois-
d'endroits, des matériaux français, eut, dès gance constatée sur ce dernier chiffre, la
lors, des conséquences désastreuses. situation est restée très difficile pour les car-
» Faute de débouchés, un grand nombre ^s français.
de carrières françaises en pleine activité ont ^ c>egt gn s>appuyant Sur ces considéra-
été abandonnées par les exploitants. tiong que M> Lhopjteau et un grand nombre
» Des terrains, renfermant des bancs de dg geg col]ègues ont déposé à la Chambre une
grès importants, et qui pouvaient être exploi- position tendant à ce que le droit sur
tés de la manière la plus fructueuse, ont été rimportation des pavés étrangers soit fixé à
laissés à la culture, à laquelle, en raison de g5 centimes au tarif général et à 50 centimes
la nature du sol, ils donnent des produits peu au ^ minimum> Nous ne pouvons que nous
rémunérateurs. associer à cette pensée, sous réserve que
»Lacriseestintensedansles carrières fran- ^ les deux tarifs nous paraît beau_
çaises ; elle gagne de proche en proche et, si trop restreint_
Ion n'y met promptement un terme, la , Mais ce qu'il importe avant tout, c'est de
misère fera de nombreuses victimes parmi un terme , renvahissement des rnaté.
les ouvriers carriers auxquels il sera impos- . ,, T ,
, , a • naux étrangers. Le problème économique se
sible de trouver sur place des travaux qui , ., , , ,. . ,
, „ . „ ' ., double ici d une véritable question sociale, car
les fassent vivre. Ne s'agit-il pas d'un métier
très spécial, auquel on ne saurait en substi
tuer un autre du jour au lendemain ?
si l'on ne veut pas que les doctrines collecti-
vistes fassent de nouveaux adeptes parmi les
ouvriers carriers, ce n'est pas le moment de
les laisser sans travail... »
(3--\J*
lie seiage des marbres
On sait l'importance considérable que cette comme d'habitude, marquées au coin du bon
question présente pour les marbriers et les sens et de la logique; elles seront hautement
travailleurs de la pierre en général. Le appréciées, non seulement par les indus-
sciage est la base de leur industrie. triels qui transforment la pierre et le mar-
Les études que nous avons publiées ont bre, mais surtout par les constructeurs de
déjà modifié bien des opinions sur la matière. machines à scier les pierres et les marbres •
Nous sommes heureux de donner aujourd'hui ces messieurs ayant malheureusement un
le commencement d'une étude de science lamentable esprit de routine et une paresse
pratique et d'observation consciencieuse dont intellectuelle qui les empêche d'étudier eux-
1 auteur, M. A. Journaux, est bien connu de mêmes les perfectionnements de leur propre
nos lecteurs de 1903-1904. industrie.
Les conclusions de M. Journaux sont, Nous laissons la parole à M. Jouniaux ;
» Car la qualité des pavés français n'est •> Pandantcetempsjescarrièresétrangères
pas in érienre à celle des pavés étrangers, ils nous inondent de leurs prodm . En efte e
, i * epn- pp des douanes a constate les împor-
coûtent généralement moins cher et, d autre service cies uuudut»
part la production des carrières françaises tations suivantes :
st sufflsa e pour les besoins de la consom- En 1894 : 966,958 quintaux de paves,
mation. En 1895 : 974,826
En 1896 : 1,023,897 —
* * En 1900 : 1,227,436
» L'élimination, systématique en beaucoup ^ Depuis lors, malgré une légère décrois-
d'endroits, des matériaux français, eut, dès gance constatée sur ce dernier chiffre, la
lors, des conséquences désastreuses. situation est restée très difficile pour les car-
» Faute de débouchés, un grand nombre ^s français.
de carrières françaises en pleine activité ont ^ c>egt gn s>appuyant Sur ces considéra-
été abandonnées par les exploitants. tiong que M> Lhopjteau et un grand nombre
» Des terrains, renfermant des bancs de dg geg col]ègues ont déposé à la Chambre une
grès importants, et qui pouvaient être exploi- position tendant à ce que le droit sur
tés de la manière la plus fructueuse, ont été rimportation des pavés étrangers soit fixé à
laissés à la culture, à laquelle, en raison de g5 centimes au tarif général et à 50 centimes
la nature du sol, ils donnent des produits peu au ^ minimum> Nous ne pouvons que nous
rémunérateurs. associer à cette pensée, sous réserve que
»Lacriseestintensedansles carrières fran- ^ les deux tarifs nous paraît beau_
çaises ; elle gagne de proche en proche et, si trop restreint_
Ion n'y met promptement un terme, la , Mais ce qu'il importe avant tout, c'est de
misère fera de nombreuses victimes parmi un terme , renvahissement des rnaté.
les ouvriers carriers auxquels il sera impos- . ,, T ,
, , a • naux étrangers. Le problème économique se
sible de trouver sur place des travaux qui , ., , , ,. . ,
, „ . „ ' ., double ici d une véritable question sociale, car
les fassent vivre. Ne s'agit-il pas d'un métier
très spécial, auquel on ne saurait en substi
tuer un autre du jour au lendemain ?
si l'on ne veut pas que les doctrines collecti-
vistes fassent de nouveaux adeptes parmi les
ouvriers carriers, ce n'est pas le moment de
les laisser sans travail... »
(3--\J*
lie seiage des marbres
On sait l'importance considérable que cette comme d'habitude, marquées au coin du bon
question présente pour les marbriers et les sens et de la logique; elles seront hautement
travailleurs de la pierre en général. Le appréciées, non seulement par les indus-
sciage est la base de leur industrie. triels qui transforment la pierre et le mar-
Les études que nous avons publiées ont bre, mais surtout par les constructeurs de
déjà modifié bien des opinions sur la matière. machines à scier les pierres et les marbres •
Nous sommes heureux de donner aujourd'hui ces messieurs ayant malheureusement un
le commencement d'une étude de science lamentable esprit de routine et une paresse
pratique et d'observation consciencieuse dont intellectuelle qui les empêche d'étudier eux-
1 auteur, M. A. Journaux, est bien connu de mêmes les perfectionnements de leur propre
nos lecteurs de 1903-1904. industrie.
Les conclusions de M. Journaux sont, Nous laissons la parole à M. Jouniaux ;