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Jous les marbres sont beaux
II faut savoir s'en servir
Il n'y a pas de vilains marbres, il n'y a
que de maladroits marbriers. C'est là un prin-
cipe très vrai, que nous avons souvent entendu
paraphraser « dans le métier ».
Il n'est pas douteux, en effet, que l'on ait
obtenu des effets décoratifs très beaux avec
des marbres dont l'irrégularité dans le dessin
et la pauvreté dans la couleur semblaient
devoir faire rejeter l'emploi.
leur assemblage ; le marbrier ne peut que se
conformer aux décisions de son client, et les
exécuter le plus exactement possible selon
son désir. 11 doit, pour cela, connaître les
petits échantillons qui ont servi à fixer la
décision de l'architecte et choisir son marbre
suivant que l'architecte a désiré un marbre
tranquille ou mouvementé. C'est là seulement
que l'art du marbrier doit s'exercer en ce qui
Vue d'un des chantiers de la Société Marmifera Calabrese
Le marbre, en décoration, doit se consi-
dérer à deux points de vue : la couleur et le
dessin.
La sélection des couleurs est rarement
laissée au marbrier. C'est l'acheteur, généra-
lement représenté par son architecte, qui
décide du choix des espèces de marbre et de
concerne le choix des couleurs, et si effacé que
soit ce rôle, il ne sera pas trouvé sans impor-
tance pour ceux qui savent les différences que
les marbres présentent dans les variétés d'une
même espèce ; il est toujours possible, en
effet, en respectant les combinaisons de cou-
leurs simplement désignées par des noms
Jous les marbres sont beaux
II faut savoir s'en servir
Il n'y a pas de vilains marbres, il n'y a
que de maladroits marbriers. C'est là un prin-
cipe très vrai, que nous avons souvent entendu
paraphraser « dans le métier ».
Il n'est pas douteux, en effet, que l'on ait
obtenu des effets décoratifs très beaux avec
des marbres dont l'irrégularité dans le dessin
et la pauvreté dans la couleur semblaient
devoir faire rejeter l'emploi.
leur assemblage ; le marbrier ne peut que se
conformer aux décisions de son client, et les
exécuter le plus exactement possible selon
son désir. 11 doit, pour cela, connaître les
petits échantillons qui ont servi à fixer la
décision de l'architecte et choisir son marbre
suivant que l'architecte a désiré un marbre
tranquille ou mouvementé. C'est là seulement
que l'art du marbrier doit s'exercer en ce qui
Vue d'un des chantiers de la Société Marmifera Calabrese
Le marbre, en décoration, doit se consi-
dérer à deux points de vue : la couleur et le
dessin.
La sélection des couleurs est rarement
laissée au marbrier. C'est l'acheteur, généra-
lement représenté par son architecte, qui
décide du choix des espèces de marbre et de
concerne le choix des couleurs, et si effacé que
soit ce rôle, il ne sera pas trouvé sans impor-
tance pour ceux qui savent les différences que
les marbres présentent dans les variétés d'une
même espèce ; il est toujours possible, en
effet, en respectant les combinaisons de cou-
leurs simplement désignées par des noms