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Journal de la marbrerie et de l'art décoratif: bimensuel — 4.1907 (Nr. 77-100)

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Supplement au Nr. 89
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Une conférence sur le marbre, [2]
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https://doi.org/10.11588/diglit.17229#0110

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102

Une conférence sur le marbre

(Suite j)

f On peut ajouter un fleuron à la couronne
de gloire du grand maître Garnier, car il fut
le ' premier, de notre temps, à se rendre
compte des merveilleux effets de décoration
obtenus par le marbre.

A cet égard, son Opéra fut une révélation
pour la plupart de ses confrères et une révé-
lation^pour les marbriers mêmes, qui virent

Américains s'inspirèrent — au moins du
principe — pour ériger chez eux de magni-
fiques bâtiments où le marbre domine et
triomphe, et que les Anglais l'exigent depuis
lors dans toutes les décorations de bon goût.

Revenant, par parenthèse, sur l'emploi du
marbre en Angleterre, le conférencier se base
sur de multiples et scrupuleuses observations

L'Enfant au Canard

A. Suchelet, statuaire

tout à coup s'ouvrir un champ nouveau à leur pour déclarer que cette matière était peu
industrie, limitée jusqu'alors aux travaux connue dans son pays jusqu'en 1268, date à
très courants et banaux de décoration. laquelle des sculpteurs romains y vinrent

Un essor se produisit, mais il faut néan- exécuter la fameuse chaire d'Edouard le
moins constater que l'Opéra est encore la Confesseur, de l'abbaye de Westminster, le
plus intéressante construction de Paris au pavement en mosaïques du presbytère et la
point de vue de la marbrerie, tandis que les tombe d'Henry III.

Le conférencier se voit obligé de constater
;< (i) Voir u° 88 du 20 juin 1907. une fois de plus, au sujet des marbres anglais,
 
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