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ourna) ht)* Marbrerie
et de V Art décoratif
Supplément au n° 100 du 20 décembre 1907 de la Revue Générale de la Construction
BIOGRAPHIE
>Conoré e^DIL>C^e
ARCHITECTE
Né à Paris, en 1869, M. Cadilhac prit les tion seule peut inspirer, et convaincu que le
leçons de Rigault et de Simonnet qui, tous rôle essentiel d'un architecte est de bâtir,
deux, lui enseignèrent l'art de bâtir, en même M. Cadilha couvrit son cabinet, en 1887, avec
temps qu'ils lui communiquaient ce goût par- l'idée bien arrêtée d'édifier des immeubles
qu'il saurait orner de toutes les beautés qu'on
peut trouver dans le recueil artistique de
l'architecture. Aussi, tous ceux dont la con-
struction lui a été confiée portent- ils
l'empreinte d'un goût supérieur qui, du reste,
se généralise de plus en plus, et laisse à nos
artistes la place qu'ils ont toujours su occuper
au premier rang du goût, de l'art et de l'ima-
gination.
Dans la construction d'immeubles de rap-
port, à laquelle M. Cadilhac s'est spéciale-
ment attaché, on rencontre souvent une
abstraction de la part du propriétaire, dont
M. H. Cadilhac, archiiecie. les conceptions sont souvent assez bizarres ;
s'il nous fallait raconter ici les luttes qu'a dû
ticulier dont cet élève docile devait plus tard soutenir l'architecte pour faire comprendre à
se servir pour édifier des maisons à la fois ses clients l'harmonie qui doit présider à
solides et gracieuses. l'ensemble d'une façade, il nous faudrait un
Considérant qu'il est insuffisant pour un volume dont la lecture ferait souvent éclore
architecte de se limiter à tracer sur de belles les plus dédaigneux sourires,
feuilles blanches des projets que l'imagina- Cependant, il y a des talents devant les-
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ourna) ht)* Marbrerie
et de V Art décoratif
Supplément au n° 100 du 20 décembre 1907 de la Revue Générale de la Construction
BIOGRAPHIE
>Conoré e^DIL>C^e
ARCHITECTE
Né à Paris, en 1869, M. Cadilhac prit les tion seule peut inspirer, et convaincu que le
leçons de Rigault et de Simonnet qui, tous rôle essentiel d'un architecte est de bâtir,
deux, lui enseignèrent l'art de bâtir, en même M. Cadilha couvrit son cabinet, en 1887, avec
temps qu'ils lui communiquaient ce goût par- l'idée bien arrêtée d'édifier des immeubles
qu'il saurait orner de toutes les beautés qu'on
peut trouver dans le recueil artistique de
l'architecture. Aussi, tous ceux dont la con-
struction lui a été confiée portent- ils
l'empreinte d'un goût supérieur qui, du reste,
se généralise de plus en plus, et laisse à nos
artistes la place qu'ils ont toujours su occuper
au premier rang du goût, de l'art et de l'ima-
gination.
Dans la construction d'immeubles de rap-
port, à laquelle M. Cadilhac s'est spéciale-
ment attaché, on rencontre souvent une
abstraction de la part du propriétaire, dont
M. H. Cadilhac, archiiecie. les conceptions sont souvent assez bizarres ;
s'il nous fallait raconter ici les luttes qu'a dû
ticulier dont cet élève docile devait plus tard soutenir l'architecte pour faire comprendre à
se servir pour édifier des maisons à la fois ses clients l'harmonie qui doit présider à
solides et gracieuses. l'ensemble d'une façade, il nous faudrait un
Considérant qu'il est insuffisant pour un volume dont la lecture ferait souvent éclore
architecte de se limiter à tracer sur de belles les plus dédaigneux sourires,
feuilles blanches des projets que l'imagina- Cependant, il y a des talents devant les-