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Journal bc ia Marbrerie
et bc l'Art décoratif
Supplément au n° 87 du 5 juin 1907 de la Revue Générale de la Construction
La sculpture au Salon de 1907 des Artistes français
De même que chaque année, d'admirables surgir tout à coup, dans un ensemble éblouis-
œuvres nous ont été présentées, œuvres sant, la formidable lutte des pensées, des
d'artistes consacrés, oeuvres de jeunes, toutes goûts, des aspirations, des idéals. Puis,
marquées de l'empreinte subtile ou puissante, notre attention s'arrête, fiévreuse d'abord,
délicieusement mièvre ou largement vigou- sur chaque sujet, se repose dans l'analyse,
reuse, pensive ou folle, de l'Art français. s'amuse dans les détails.
C'est là que nous voyons, avec joie et fierté, L'Art existe donc encore? Des intelligences
résistent donc encore à l'effroyable tourbillon
M. P. Roussel, statuaire
de la vie, et demeurent penchées durant de
longues heures, de longs jours, de longs mois
sur le même sujet, le fouillant sans lassitude,
le transformant, l'améliorant et n'ayant
d'autre ambition que d'avoir rendue con-
crète, en la fixant dans la matière immor-
telle, l'abstraction d'une pensée personnelle?
Nos lecteurs connaissent tous, qui par la
vue, qui par la lecture, les envois du Salon
et notre prétention n'est donc pas de le leur
révéler; mais ils ne verront pas moins avec
plaisir la reproduction de certaines des
oeuvres présentées.
Nous parlerons aujourd'hui de quelques
statuaires, MM. Paul Roussel, L. Alliot,
F.-R. Larche, Camus et Lorieux. Le cadre de
notre Journal est trop restreint pour faire
plus cette fois, mais nous continuerons dans
les publications prochaines.
Nous puisons au hasard de notre porte-
feuille :
Journal bc ia Marbrerie
et bc l'Art décoratif
Supplément au n° 87 du 5 juin 1907 de la Revue Générale de la Construction
La sculpture au Salon de 1907 des Artistes français
De même que chaque année, d'admirables surgir tout à coup, dans un ensemble éblouis-
œuvres nous ont été présentées, œuvres sant, la formidable lutte des pensées, des
d'artistes consacrés, oeuvres de jeunes, toutes goûts, des aspirations, des idéals. Puis,
marquées de l'empreinte subtile ou puissante, notre attention s'arrête, fiévreuse d'abord,
délicieusement mièvre ou largement vigou- sur chaque sujet, se repose dans l'analyse,
reuse, pensive ou folle, de l'Art français. s'amuse dans les détails.
C'est là que nous voyons, avec joie et fierté, L'Art existe donc encore? Des intelligences
résistent donc encore à l'effroyable tourbillon
M. P. Roussel, statuaire
de la vie, et demeurent penchées durant de
longues heures, de longs jours, de longs mois
sur le même sujet, le fouillant sans lassitude,
le transformant, l'améliorant et n'ayant
d'autre ambition que d'avoir rendue con-
crète, en la fixant dans la matière immor-
telle, l'abstraction d'une pensée personnelle?
Nos lecteurs connaissent tous, qui par la
vue, qui par la lecture, les envois du Salon
et notre prétention n'est donc pas de le leur
révéler; mais ils ne verront pas moins avec
plaisir la reproduction de certaines des
oeuvres présentées.
Nous parlerons aujourd'hui de quelques
statuaires, MM. Paul Roussel, L. Alliot,
F.-R. Larche, Camus et Lorieux. Le cadre de
notre Journal est trop restreint pour faire
plus cette fois, mais nous continuerons dans
les publications prochaines.
Nous puisons au hasard de notre porte-
feuille :