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Journal de la marbrerie et de l'art décoratif: bimensuel — 4.1907 (Nr. 77-100)

DOI issue:
Supplement au Nr. 79
DOI article:
L' Exposition de Milan
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https://doi.org/10.11588/diglit.17229#0026

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tie des projets présentés étaient de la plus
grande valeur, nous avons des raisons d'être
fiers de voir que parmi les concurrents de dif-
férents pays, ce sont deux compatriotes qui
ont eu l'insigne honneur de décrocher cette
difficile timbale.

Avant'donc de faire connaître à nos lecteurs

le résultat de ce concours, qu'on nous per-
mette d'en présenter les lauréats et de
donner en quelques lignes trop sommaires
une esquisse de ces figures qui ont su couvrir
d'une gloire nouvelle l'architecture française.

M. Auguste Cottox, né à La Rochelle, fut
pendant quelques années adjoint au cabinet
de l'architecte du département de la Cha-
rente-Inférieure.

Ses œuvres sont trop nombreuses pour que
nous en donnions ici la nomenclature et,
pourtant, toutes mériteraient une mention
particulière à raison du charme et de l'élé-
gance dont elles sont empreintes.

Citons seulement pour mémoire la restau-
ration de l'église de Saint-Symphorien
(xme siècle), celle du château de Coulanges
(époque Louis XVI) et celle de l'église de
Courçon. Ceux-ci sont les principaux parmi
tant de travaux où l'architecte a su donner à
ses oeuvres un cachet personnel tout à fait
remarquable.

Ceci est pour l'architecte; quant à l'homme,
disons, pour ne pas faire rougir sa modestie,
que M. Cottox est de relations sures, ser-
viable pour tous et d'une bonté toujours uti-
lement mise à l'épreuve.

Uniquement poursuivi par l'idée du devoir
à accomplir, il trouve là la satisfaction de sa
seule ambition, et il est particulièrement
remarquable de voir a.vec quelle simplicité il
suit la route qu'il s'est tracée, sans chercher
à cueillir au bord du chemin ces vains
hochets d'une gloire factice, propre à satis-
faire seulement des esprits plus vains que ne
l'a jamais été le sien.
 
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