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gravement menacée /un- la préférence injustifiée gne cel te phrase, car je la trouve dans les do-
accordée à l'industrie étrangère dans la conslruc- léances des maîtres de carrières de Belgique,
lion des monuments nationaux Mges. Je souli- alors que je l'ai lue, il y 18 ans, dans les
récriminations des maîtres de carrières de
m^hhmhhmmmM| France presque mot pour mot, preuve évidente
que les protectionnistes d'au delà ou d'en
'mimm......imiiiwiiii'V'imliviliîiBMm,1^^ deçà la frontière sont tous bâtis ejusdem
HHjBHBB^hZ! farinât.
» Quoi qu'il en soit, nous adjurons les maî-
I très de carrières belges de mettre un frein
H à leur fureur protectionniste. Qui sait si elle
HpPP^l^H ne motivera pas, une fois encore, l'ire de leurs
H^^^^S^^WwBW^11 ' ! : M^^^^^^^f sosies de France.
mSlNÊÈ*-* ™ » Or, il n'y a profit à recueillir pour per-
sonne en cette affaire et le gouvernement
Em&.' Ais.jf]M ■ belge me semble sagement inspiré en ne pa-
I^ÉOtr^P^B raissant vouloir tenir aucun compte de ces
BP^i^P^$yJ§!^M H protestations intéressées.
BP** v\ cws.vn^>. . mi >y F]t puis, en somme, soyons de bon compte,
■■■■■■■PIpHMSri m la pierre blanche arrive en Belgique simple-
Bu^f j9 ment brute, toute la main-d'œuvre en est faite
MB'JI H ici, sur place, par l'ouvrier belge qui s'est
I assimilé cette besogne avec une très louable
facilité ; il en est autrement en ce qui con-
cerne la pierre bleue dont la majeure partie
Wj yÊ de la taille et de la ciselure est faite avant
l'expédition.
^BÎ^m^^--'' » Il est également d'autres raisons encore
qui nous font crier «casse-cou!» aux maî-
très de carrières belges. Je les puise à leur
HMBsssss :±4mm intention dans les relevés des douanes
ESr\<r. *\J » En 1891, la France importait en Belgique
W\\ Jv^l 2 millions 787,000 francs de [lierres; en 1892,
>^*J pour 2,034,000 francs seulement.
H * *v » La Belgique, par contre, expédiait en
■làji, ; - France, en 1891, pour 13,361,000 francs et,
■ en 1892, avec la, nouvelle tarification de
HK__- !t|| 27 francs le mètre cube, au lieu de IV. 13.50,
pour 14,018,000 francs, soit une augmenta-
I (ion, en un an, de 657,000 francs, alors
^^^B que la France voyait à la même époque
ses importations similaires diminuer de
BLgjgg* ■ I 753,000 francs!...
m^^^^MÊËÊk » En 1905, Messieurs les maîtres de carrières
| de Belgique, qui ne cessent de verser des
pleurs de plus en plus amers sur le triste sort
que leur réserve l'industrie qu'ils exercent,
Va$e et piédestal en marbre blanc, haut. 2"'50
Oenre de modèle, d'une exécution très courante en Italie,
commence à être goûté dans nos jardins d'hiver. exportent vers la France pour 20,273,000 fr.
gravement menacée /un- la préférence injustifiée gne cel te phrase, car je la trouve dans les do-
accordée à l'industrie étrangère dans la conslruc- léances des maîtres de carrières de Belgique,
lion des monuments nationaux Mges. Je souli- alors que je l'ai lue, il y 18 ans, dans les
récriminations des maîtres de carrières de
m^hhmhhmmmM| France presque mot pour mot, preuve évidente
que les protectionnistes d'au delà ou d'en
'mimm......imiiiwiiii'V'imliviliîiBMm,1^^ deçà la frontière sont tous bâtis ejusdem
HHjBHBB^hZ! farinât.
» Quoi qu'il en soit, nous adjurons les maî-
I très de carrières belges de mettre un frein
H à leur fureur protectionniste. Qui sait si elle
HpPP^l^H ne motivera pas, une fois encore, l'ire de leurs
H^^^^S^^WwBW^11 ' ! : M^^^^^^^f sosies de France.
mSlNÊÈ*-* ™ » Or, il n'y a profit à recueillir pour per-
sonne en cette affaire et le gouvernement
Em&.' Ais.jf]M ■ belge me semble sagement inspiré en ne pa-
I^ÉOtr^P^B raissant vouloir tenir aucun compte de ces
BP^i^P^$yJ§!^M H protestations intéressées.
BP** v\ cws.vn^>. . mi >y F]t puis, en somme, soyons de bon compte,
■■■■■■■PIpHMSri m la pierre blanche arrive en Belgique simple-
Bu^f j9 ment brute, toute la main-d'œuvre en est faite
MB'JI H ici, sur place, par l'ouvrier belge qui s'est
I assimilé cette besogne avec une très louable
facilité ; il en est autrement en ce qui con-
cerne la pierre bleue dont la majeure partie
Wj yÊ de la taille et de la ciselure est faite avant
l'expédition.
^BÎ^m^^--'' » Il est également d'autres raisons encore
qui nous font crier «casse-cou!» aux maî-
très de carrières belges. Je les puise à leur
HMBsssss :±4mm intention dans les relevés des douanes
ESr\<r. *\J » En 1891, la France importait en Belgique
W\\ Jv^l 2 millions 787,000 francs de [lierres; en 1892,
>^*J pour 2,034,000 francs seulement.
H * *v » La Belgique, par contre, expédiait en
■làji, ; - France, en 1891, pour 13,361,000 francs et,
■ en 1892, avec la, nouvelle tarification de
HK__- !t|| 27 francs le mètre cube, au lieu de IV. 13.50,
pour 14,018,000 francs, soit une augmenta-
I (ion, en un an, de 657,000 francs, alors
^^^B que la France voyait à la même époque
ses importations similaires diminuer de
BLgjgg* ■ I 753,000 francs!...
m^^^^MÊËÊk » En 1905, Messieurs les maîtres de carrières
| de Belgique, qui ne cessent de verser des
pleurs de plus en plus amers sur le triste sort
que leur réserve l'industrie qu'ils exercent,
Va$e et piédestal en marbre blanc, haut. 2"'50
Oenre de modèle, d'une exécution très courante en Italie,
commence à être goûté dans nos jardins d'hiver. exportent vers la France pour 20,273,000 fr.