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Nous avons lu dans votre estimable jour- date du 5 février, nos 55 et suivants, un ar-
nal La Revue générale île la construction, en ticle intitulé : « Sciage des pierres et des
marbres », qui nous a sur-
tout intéressé, parce que, en
1904, dans votre Journal de
la Marbrerie,nous avions nous-
même développé longuement
notre manière de voir sur le
même sujet.
Nous ne sommes pas d'ac-
cord sur plusieurs points avec
votre honorable correspon-
dant, mais si nous nous per-
mettons de revenir sur la
question, ce n'est pas dans
l'intention de critiquer ni de
vouloir faire prévaloir nos
idées, mais tout simplement
afin de tâcher d'arriver à une
solution aussi vraie que possi-
ble, puisque « du choc des
idées jaillit la lumière ».
Nous exposerons donc ci-
après les principaux points
sur lesquels nous ne sommes
pas d'accord avec l'auteur de
l'étude précitée et les motifs
qui nous font penser autre-
ment que lui.
Considérons d'abord la ques-
tion : Pourquoi plusieurs
lames montées sur un châssis
ne descendent-elles pas aussi
facilement qu'une lame seule,
alimentée dans les mêmes con-
ditions et animée de la même
vitesse?
Nous avons répondu à cette
question, dans le même jour-
nal, en date du 16 juillet 1904,
en disant que « du moment
où plusieurs lames sont mon-
tées sur un châssis, ces lames
deviennent sœurs et ne peu-
vent plus descendre les unes
sans les autres ; c'est-à-dire
- 1 que si l'une d'elles rencontre
Portail de Veglise d'Aucoon. - A. Huguier, architecte. un obstacle quelconque, tel que
(Lire l'article publie dans le n° 83.) pyrite, quartz, silex, man-
Nous avons lu dans votre estimable jour- date du 5 février, nos 55 et suivants, un ar-
nal La Revue générale île la construction, en ticle intitulé : « Sciage des pierres et des
marbres », qui nous a sur-
tout intéressé, parce que, en
1904, dans votre Journal de
la Marbrerie,nous avions nous-
même développé longuement
notre manière de voir sur le
même sujet.
Nous ne sommes pas d'ac-
cord sur plusieurs points avec
votre honorable correspon-
dant, mais si nous nous per-
mettons de revenir sur la
question, ce n'est pas dans
l'intention de critiquer ni de
vouloir faire prévaloir nos
idées, mais tout simplement
afin de tâcher d'arriver à une
solution aussi vraie que possi-
ble, puisque « du choc des
idées jaillit la lumière ».
Nous exposerons donc ci-
après les principaux points
sur lesquels nous ne sommes
pas d'accord avec l'auteur de
l'étude précitée et les motifs
qui nous font penser autre-
ment que lui.
Considérons d'abord la ques-
tion : Pourquoi plusieurs
lames montées sur un châssis
ne descendent-elles pas aussi
facilement qu'une lame seule,
alimentée dans les mêmes con-
ditions et animée de la même
vitesse?
Nous avons répondu à cette
question, dans le même jour-
nal, en date du 16 juillet 1904,
en disant que « du moment
où plusieurs lames sont mon-
tées sur un châssis, ces lames
deviennent sœurs et ne peu-
vent plus descendre les unes
sans les autres ; c'est-à-dire
- 1 que si l'une d'elles rencontre
Portail de Veglise d'Aucoon. - A. Huguier, architecte. un obstacle quelconque, tel que
(Lire l'article publie dans le n° 83.) pyrite, quartz, silex, man-