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Journal de la marbrerie et de l'art décoratif: bimensuel — 4.1907 (Nr. 77-100)

DOI issue:
Supplement au Nr. 85
DOI article:
Le sciage des marbres
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https://doi.org/10.11588/diglit.17229#0076

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déversé par l'arrosage et de ce qui a échappé sur la matière. A ce moment, elles se trouvent
à l'action des lames ; elle peut, par consé- à nu sur le marbre, ne produisent plus de
quent, remplir les traits à des hauteurs sciage, consomment beaucoup de force mo-
variables, mais toujours sur toute leur lar- trice et usent très fortement; par consé-
geur. quent, elles doivent être relevées le plus tôt

Les lames, toujours plus minces que la lar- possible,
geur des traits, et en outre arrondies à leur Les deux autres parties de sable qui

partie inférieure, agissent dans chaque trait, certainement sont les plus importantes, se
en descendant avec leur mouvement, de va-et- trouvent refoulées sur les côtés des lames, où
vient, comme pour partager en deux dans elles exercent chacune une pression latérale,
toute sa largeur le mélange de sable et d'eau. qui, avec la partie qui arrive continuelle-
ment de l'arrosage, augmente progressi-
vement jusqu'au moment où les lames se
relèvent à nouveau pour leur donner passage,
et ainsi de suite.

Mais la pression latérale fait que ces sables
se broyent et se concassent aux dépens
de la force motrice, de l'épaisseur des
tranches, des terrasses s'il y en a, et de la
qualité du sable, qui se trouve réduite et ne
produit plus l'effet qu'elle devait produire.

Cette pression latérale est donc très préju-
diciable et il serait nécessaire de la faire
disparaître, ou au moins de la diminuer
autant que possible.

Il est certain qu'elle existe en raison de la
quantité de sable qui se trouve accumulée sur
les côtés des lames et que, par conséquent, il
suffit de réduire cette quantité pour en
diminuer les effets, non seulement en rédui-
sant celle qui vient de l'arrosage, mais en
diminuant le temps pendant lequel ces agglo-
mérations se forment.

C'est pour cela également que nous em-
ployons de courtes suspensions, car avec
elles les lames se relèvent plus verticalement
et ouvrent ainsi plus utilement le passage
Vase byzantin au sable sous leur partie inférieure.

L'un autre côté, lorsque les lames font
Il n'y a donc que le sable qui se trouve au retour, elles tombent plus perpendiculaire-
fond des traits, pour ainsi dire à nu sur la ment et plus rapidement; elles immobilisent
matière à scier, et placé directement sous donc plus facilement le sable dans le fond du
l'axe des laines, qui se trouve convenable- trait, et ce sable a moins de tendance à se
ment engrenée. Elle s'y trouvebientôt écrasée déplacer latéralement. Il s'utilise plus effîca-
en produisant son effet utile et réduite à cernent au profit du sciage,
néant, au plus tard, lorsque les châssis En outre, les courtes suspensions per-

arrivent à avoir leur suspension verticale, mettent et demandent même l'emploi des
c'est-à-dire lorsque les lames, pendant leur petites manivelles, qui, à leur tour, permet-
course, exercent leur maximum de pression tent de tourner à une plus grande vitesse,
 
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