DOI issue:
Supplement au Nr. 85
DOI article:Le sciage des marbres
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.17229#0078
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Ce sont là deux théories opposées qu'il
s'agirait d'éclaircir, au profit des sciages des
marbres et des pierres faits avec le sable et
l'eau.
Pour nous, la praticpie nous conduit a
admettre la notre, car nous avons vu que les
lames qui traînent le plus longtemps sur la
matière ne produisent pas plus de sciage
que celles qui y restent le moins, parce
Les motifs que nous venons d'exposer
ci-dessus nous conduisent à faire remarquer
également que si les lames manquent de sable
sous leur partie inférieure à un moment
donné, c'est qu'elles ne s'alimentent pas en
cours de route, autrement que lorsqu'elles se
relèvent au-dessus de la matière à scier.
A un autre point de vue, si le sable qui se
trouve sous les lames se trouve écrasé et
Sculpture italienne. — Cheminée
qu'elles ne sont pas alimentées pendant tout réduit à néant pendant la première période
leur parcours. de leur mouvement, il n'y a pas besoin de
Il s'ensuit que le sable qui se trouvait sous rechercher des moyens pour augmenter leur
les lames a été consommé au commencement pression sur le sable.
de leur action, c'est-à-dire avant le maximum Enfin, nous avons vu que l'emploi des
de pression ou, tout au plus tard, à ce moment. courtes suspensions était avantageux dans
D'un autre côté, nous ne pouvons nous toutes les circonstances; qu'avec elles on
figurer qu'un grain de sable qui n'est pas obtenait une économie de force motrice et de
rond, placé sous les lames sur sa plus petite sable, une plus grande quantité de sciage,
hauteur, puisse se redresser sur lui-même, des tranches plus épaisses ou en plus grand
lorsque les lames exercent sur lui une près- nombre et avec leurs faces plus unies,
sion progressive. Ces résultats seraient bien plus importants
Ce sont là deux théories opposées qu'il
s'agirait d'éclaircir, au profit des sciages des
marbres et des pierres faits avec le sable et
l'eau.
Pour nous, la praticpie nous conduit a
admettre la notre, car nous avons vu que les
lames qui traînent le plus longtemps sur la
matière ne produisent pas plus de sciage
que celles qui y restent le moins, parce
Les motifs que nous venons d'exposer
ci-dessus nous conduisent à faire remarquer
également que si les lames manquent de sable
sous leur partie inférieure à un moment
donné, c'est qu'elles ne s'alimentent pas en
cours de route, autrement que lorsqu'elles se
relèvent au-dessus de la matière à scier.
A un autre point de vue, si le sable qui se
trouve sous les lames se trouve écrasé et
Sculpture italienne. — Cheminée
qu'elles ne sont pas alimentées pendant tout réduit à néant pendant la première période
leur parcours. de leur mouvement, il n'y a pas besoin de
Il s'ensuit que le sable qui se trouvait sous rechercher des moyens pour augmenter leur
les lames a été consommé au commencement pression sur le sable.
de leur action, c'est-à-dire avant le maximum Enfin, nous avons vu que l'emploi des
de pression ou, tout au plus tard, à ce moment. courtes suspensions était avantageux dans
D'un autre côté, nous ne pouvons nous toutes les circonstances; qu'avec elles on
figurer qu'un grain de sable qui n'est pas obtenait une économie de force motrice et de
rond, placé sous les lames sur sa plus petite sable, une plus grande quantité de sciage,
hauteur, puisse se redresser sur lui-même, des tranches plus épaisses ou en plus grand
lorsque les lames exercent sur lui une près- nombre et avec leurs faces plus unies,
sion progressive. Ces résultats seraient bien plus importants