71
dans les scieries d'Italie et de Marseille, où l'on gueur, 0'"08 de manivelles et tournant à
n'emploie que du sable de mer, généralement 130 à 140 révolutions par minute,
gras et rude, tandis que les marbres sont Ces châssis non seulement produiraient
généralement tendres. C'est dans ces scieries plus de deux fois autant de sciage, mais
qu'il y a lieu d'éviter les pressions latérales donneraient encore plus de deux mètres
des lames, qui ne produisent que des tranches carrés de tranches ordinaires en plus par
mètre cube de bloc. Les faces des
tranches seraient plus unies, par consé-
quent plus faciles à polir.
Nous avons indiqué en 1904 plusieurs
autres avantages résultant de l'emploi
des courtes suspensions. Nous avons dit
que pour pouvoir les employer, il fallait
nécessairement, plus qu'avec toutes
autres, que les points de suspension des
châssis soient toujours en rapport avec
l'inclinaison de la bielle de commande,
c'est-à-dire qu'il était indispensable que
leurs suspensions fussent rigoureuse-
ment verticales au milieu de la course.
Pour pouvoir y parvenir, nous avons
indiqué deux moyens faciles : le pre-
mier consiste à faire mouvoir les traverses
des suspensions le long des guides, cour-
bés suivant un arc de cercle dont la
bielle serait le rayon; mais cette dis-
position ne peut être appliquée lorsqu'on
doit pouvoir allonger ou diminuer la
longueur de la bielle pendant le sciage
du bloc.
C'est pour obvier à cet inconvénient
et indiquer une solution d'application
générale que nous avons donné un
second système, qui consiste à placer
un petit châssis léger au-dessus du châs-
sis scieur; ce dernier serait suspendu
au premier châssis, qui supporterait les
traverses des suspensions.
Ce châssis supérieur serait maintenu
Reproduction d'un vase trouvé dans les fouilles de Pompéi en place par une bielle ayant la même
longueur que celle du châssis travail-
à surface rugueuse et des traits très larges ; lant, et qui serait placée parallèlement à cette
l'arrosage ne devrait y donner que la quantité dernière dans un même plan vertical,
suffisante et la marche à grande vitesse, où Par ce moyen, on pourrait toujours allon-
plutôt à un grand nombre de révolutions, ger ou raccourcir la bielle du châssis travail-
serait indispensable. lant> suivant les besoins, pourvu qu'on en
C'est pour obtenir ces résultats que nous fasse autant et, dans les mêmes proportions, à
voudrions voir établir dans ces scieries des celle du châssis supérieur,
châssis, avec des suspensions de 0m40 de Ion- Par l'emploi du châssis supérieur, on peut
dans les scieries d'Italie et de Marseille, où l'on gueur, 0'"08 de manivelles et tournant à
n'emploie que du sable de mer, généralement 130 à 140 révolutions par minute,
gras et rude, tandis que les marbres sont Ces châssis non seulement produiraient
généralement tendres. C'est dans ces scieries plus de deux fois autant de sciage, mais
qu'il y a lieu d'éviter les pressions latérales donneraient encore plus de deux mètres
des lames, qui ne produisent que des tranches carrés de tranches ordinaires en plus par
mètre cube de bloc. Les faces des
tranches seraient plus unies, par consé-
quent plus faciles à polir.
Nous avons indiqué en 1904 plusieurs
autres avantages résultant de l'emploi
des courtes suspensions. Nous avons dit
que pour pouvoir les employer, il fallait
nécessairement, plus qu'avec toutes
autres, que les points de suspension des
châssis soient toujours en rapport avec
l'inclinaison de la bielle de commande,
c'est-à-dire qu'il était indispensable que
leurs suspensions fussent rigoureuse-
ment verticales au milieu de la course.
Pour pouvoir y parvenir, nous avons
indiqué deux moyens faciles : le pre-
mier consiste à faire mouvoir les traverses
des suspensions le long des guides, cour-
bés suivant un arc de cercle dont la
bielle serait le rayon; mais cette dis-
position ne peut être appliquée lorsqu'on
doit pouvoir allonger ou diminuer la
longueur de la bielle pendant le sciage
du bloc.
C'est pour obvier à cet inconvénient
et indiquer une solution d'application
générale que nous avons donné un
second système, qui consiste à placer
un petit châssis léger au-dessus du châs-
sis scieur; ce dernier serait suspendu
au premier châssis, qui supporterait les
traverses des suspensions.
Ce châssis supérieur serait maintenu
Reproduction d'un vase trouvé dans les fouilles de Pompéi en place par une bielle ayant la même
longueur que celle du châssis travail-
à surface rugueuse et des traits très larges ; lant, et qui serait placée parallèlement à cette
l'arrosage ne devrait y donner que la quantité dernière dans un même plan vertical,
suffisante et la marche à grande vitesse, où Par ce moyen, on pourrait toujours allon-
plutôt à un grand nombre de révolutions, ger ou raccourcir la bielle du châssis travail-
serait indispensable. lant> suivant les besoins, pourvu qu'on en
C'est pour obtenir ces résultats que nous fasse autant et, dans les mêmes proportions, à
voudrions voir établir dans ces scieries des celle du châssis supérieur,
châssis, avec des suspensions de 0m40 de Ion- Par l'emploi du châssis supérieur, on peut