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Journal de la marbrerie et de l'art décoratif: bimensuel — 4.1907 (Nr. 77-100)

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Supplement au Nr. 87
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Le marbre dans l'architecture extérieure
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https://doi.org/10.11588/diglit.17229#0095

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87

Le Printemps

F. Larche, statuaire

à l'exposition extérieure, c'est parce qu'ils
n'avaient pas quitté la Grèce.

Or, et ceci surprendra bien des gens, le
climat grec ne mérite guère la réputation de
régularité et de douceur qu'il usurpe. Les
tempêtes de neige sont moins fréquentes que
chez nous, mais elles y sont d'une violence
extrême; les brouillards, auxquels Londres
et_ Lyon n'ont rien à envier, suspendent par-
fois la vie pendant des journées entières. Au
surplus, fait aggravant, les sautes de tempé-
rature sont d'un imprévu déroutant.

Les grands usiniers marbriers n'assurent-
ils pas que le travail fut suspendu dans les car-
Hères de Grèce pendant de longues semaines,
l'hiver dernier, par suite de l'abondance des
neiges ?

A quelles plus rudes épreuves peut-on

donc soumettre les marbres? Et cependant
les marbres autochtones résistent admira-
blement.

Pourquoi en serait-il autrement à Londres,
à Paris où à Bruxelles?

Mais ce n'est pas de ces marbres seuls que
nous voulons parler, car il en existe bien
d'autres qui peuvent leur être comparés et
nous y reviendrons; ce que nous avons voulu
principalement faire ressortir est l'erreur
d'une appréciation basée sur une détermi-
nation trop large ou sur un nom.

Nous ne conseillerons jamais l'emploi, à
l'extérieur, du marbre brut; il faut qu'il soit
d'une espèce judicieusement choisie et que
sa surface soit polie ou tout au moins fine-
ment grésée, que la rugosité naturelle ait
disparu pour ne plus offrir un repos aux
matières nocives en suspens dans l'atmo-
sphère. Nous ne parlons naturellement pas
des repos qu'offrent les lignes architecturales,
mais bien de ces rugosités graineuses lais-
sant entre elles d'infimes excavations dans
lesquelles les poussières viennent se loger
et demeurent.

Fleur des Prés

F. Larche, statuaire .
 
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