DOI Heft:
Supplement au Nr. 91
DOI Artikel:La sculpture au Salon de 1907 des Artistes français, [5]
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bourg; Œdipe-, au même musée; Le Bon Sama-
ritain, au jardin des Tuileries ; Baigneuse, à la
Bibliothèque nationale; La Nuit, au parc de
Saint-Cloud.
Parmi les travaux d'art décoratif, il faut
Jeunesse. M. Poisson, statuaire.
mentionner le fronton du Lycée de filles à
Tours, les cariatides de l'Hôtel de Ville de
Tours et bien d'autres que nous oublions.
M. Sicard est en outre l'auteur d'un certain
nombre de monuments et de bustes commé-
moratifs dont nous ne citerons que les prin-
cipaux, savoir : Monument aux Morts pour la
Pairie; George Sand, au jardin du Luxem-
bourg, Mgr Meignan, marbre ; le monument
à Gérôme Bertagna, à Bône (Algérie), qui est
composé de quatre figures de 2m10, «Marine,
Agriculture, etc. » et qui a été inauguré au
mois de mai dernier ; le buste du poète Racan,
inauguré le 30 juin à Tours, et enfin le monu-
ment à Puget, qui doit être placé au Carrousel,
à Paris.
Nous devons arrêter là cette nomenclature
par crainte de la rendre fastidieuse, mais
force sera bien à ceux dont la plume encom-
brante se plaît à égratigner nos artistes,
de reconnaître qu'il est souvent plus agréable
de contempler des oeuvres magistrales comme
celles que M. Sicard laisse à la postérité que
do lire leur prose aussi inutile qu'amphigou-
rique.
M. Sicard exposait au Salon de cette année
Ève, que nous avons le plaisir de reproduire ici.
QRESLAND (Camille)
La modestie de ce jeune artiste nous oblige
à lui réserver une place beaucoup trop petite
pour son talent naissant.
Né à Paris, M. Gresland a su profiter des
leçons de M. Thomas, son maître, puisqu'en
1902 il obtenait une mention honorable au
Salon de la Société des Artistes français.
La gracieuse fontaine qui figurait cette
année au Salon, et que nous reproduisons
d'autre part, nous montre un de ces gracieux
sujets qui dénotent chez l'artiste une délica-
tesse et une finesse d'exécution tout à fait
remarquables.
Il est probable que M. Gresland connaît
bien cette jolie partie de l'humanité qui lui
fait dire :
« Certain saige un jour s'advisa que les femmes
voient toutes choses à l'envers pour ce qu'elles sont
accoutumées à se toujours regarder es miroirs et
fontaines. »
bourg; Œdipe-, au même musée; Le Bon Sama-
ritain, au jardin des Tuileries ; Baigneuse, à la
Bibliothèque nationale; La Nuit, au parc de
Saint-Cloud.
Parmi les travaux d'art décoratif, il faut
Jeunesse. M. Poisson, statuaire.
mentionner le fronton du Lycée de filles à
Tours, les cariatides de l'Hôtel de Ville de
Tours et bien d'autres que nous oublions.
M. Sicard est en outre l'auteur d'un certain
nombre de monuments et de bustes commé-
moratifs dont nous ne citerons que les prin-
cipaux, savoir : Monument aux Morts pour la
Pairie; George Sand, au jardin du Luxem-
bourg, Mgr Meignan, marbre ; le monument
à Gérôme Bertagna, à Bône (Algérie), qui est
composé de quatre figures de 2m10, «Marine,
Agriculture, etc. » et qui a été inauguré au
mois de mai dernier ; le buste du poète Racan,
inauguré le 30 juin à Tours, et enfin le monu-
ment à Puget, qui doit être placé au Carrousel,
à Paris.
Nous devons arrêter là cette nomenclature
par crainte de la rendre fastidieuse, mais
force sera bien à ceux dont la plume encom-
brante se plaît à égratigner nos artistes,
de reconnaître qu'il est souvent plus agréable
de contempler des oeuvres magistrales comme
celles que M. Sicard laisse à la postérité que
do lire leur prose aussi inutile qu'amphigou-
rique.
M. Sicard exposait au Salon de cette année
Ève, que nous avons le plaisir de reproduire ici.
QRESLAND (Camille)
La modestie de ce jeune artiste nous oblige
à lui réserver une place beaucoup trop petite
pour son talent naissant.
Né à Paris, M. Gresland a su profiter des
leçons de M. Thomas, son maître, puisqu'en
1902 il obtenait une mention honorable au
Salon de la Société des Artistes français.
La gracieuse fontaine qui figurait cette
année au Salon, et que nous reproduisons
d'autre part, nous montre un de ces gracieux
sujets qui dénotent chez l'artiste une délica-
tesse et une finesse d'exécution tout à fait
remarquables.
Il est probable que M. Gresland connaît
bien cette jolie partie de l'humanité qui lui
fait dire :
« Certain saige un jour s'advisa que les femmes
voient toutes choses à l'envers pour ce qu'elles sont
accoutumées à se toujours regarder es miroirs et
fontaines. »