3 8 Recueil des Machines
«««»«—» sept lignes, à cause qu’on éleve une partie de leur
largeur supérieure du côté du centre de ia roue, cette
N°, 432. précaution étant néceiïaire pour que ie tabac s’engorge
_ moins dans sentre-deux des lames, ainii qu’elles sont
représentées par les figures W, W ; eiles ont toutes
environ l’épaisseur d’un écu de six livres , deux pouces
précisément deiongueur, sans compter la pointe, qui
est de deux lignes, & huit iignes de Jargeur; les gran-
des ont ordinairement trente dents, & les petites vingt-
quatre. Si i’on y en met davantage, une teile roue fera
par elle-même ie tabac plus fin, & si 011 en met moins,
elle le fera pius gros : si ces dents sont bien enfoncées ,
une telle roue rapera beaucoup en peu de temps, & Ü
elies le sont moins , elie agira plus ientement ; de sorte
que toutes les expériences qu’on a faites pendant un
an, se réduisent à conclure que ia fineste du tabac dépend
du nombre des dents, & la quantité dépend de ieur
profondeur.
On doit les tremper à paquet, pour les rendre dura-
bles;on pourra dans la suite des temps les retailler plu-
sieurs fois, puisqu’eiles sortent du plan de la roue d’en-
yiron trois iignes.
B est une portion d’une grande poulie d’environ six
pouces & demi de diametre, & de deux pouces d’épais-
îeur, ayant deux rainures jumelles pour recevoir ies deux
cordes de sarchet, iesquelles sont attachées, à deux trous
qu’on y fait à côté s un de l’autre, chacun dans chaque
rainure.
Au miiieu de cette poulie est un trou quarré garni
d’une virole de fer austi quarrée, qui reqoit l’arbre de
îa roue dans i’endroit que nous avons dit être quarré;
cette poulie est entre la. boîte & une planche d’ap-
pui S, d’environ dix pouces de hauteur & de la même
îargeur que la boîte ; elle en est distante d’environ
deux pouces & demi, les deux trous dans lesquels
«««»«—» sept lignes, à cause qu’on éleve une partie de leur
largeur supérieure du côté du centre de ia roue, cette
N°, 432. précaution étant néceiïaire pour que ie tabac s’engorge
_ moins dans sentre-deux des lames, ainii qu’elles sont
représentées par les figures W, W ; eiles ont toutes
environ l’épaisseur d’un écu de six livres , deux pouces
précisément deiongueur, sans compter la pointe, qui
est de deux lignes, & huit iignes de Jargeur; les gran-
des ont ordinairement trente dents, & les petites vingt-
quatre. Si i’on y en met davantage, une teile roue fera
par elle-même ie tabac plus fin, & si 011 en met moins,
elle le fera pius gros : si ces dents sont bien enfoncées ,
une telle roue rapera beaucoup en peu de temps, & Ü
elies le sont moins , elie agira plus ientement ; de sorte
que toutes les expériences qu’on a faites pendant un
an, se réduisent à conclure que ia fineste du tabac dépend
du nombre des dents, & la quantité dépend de ieur
profondeur.
On doit les tremper à paquet, pour les rendre dura-
bles;on pourra dans la suite des temps les retailler plu-
sieurs fois, puisqu’eiles sortent du plan de la roue d’en-
yiron trois iignes.
B est une portion d’une grande poulie d’environ six
pouces & demi de diametre, & de deux pouces d’épais-
îeur, ayant deux rainures jumelles pour recevoir ies deux
cordes de sarchet, iesquelles sont attachées, à deux trous
qu’on y fait à côté s un de l’autre, chacun dans chaque
rainure.
Au miiieu de cette poulie est un trou quarré garni
d’une virole de fer austi quarrée, qui reqoit l’arbre de
îa roue dans i’endroit que nous avons dit être quarré;
cette poulie est entre la. boîte & une planche d’ap-
pui S, d’environ dix pouces de hauteur & de la même
îargeur que la boîte ; elle en est distante d’environ
deux pouces & demi, les deux trous dans lesquels