6B (Recueil des Machines
gnent. Cette montre nous a paru d’une conslrudîon nou*
1737. velle à plusieurs égards, 6c la disposition des pieces très-
N°. 436. ingénieuse.
_ La seconde montre n’ess; que celle qui a été proposée
par M. Bernoully dans la piece qui a remporté ie Prix
de l’année 1736; elle a au balancier deux ressortsdont
ies spires vont en sens contraires; lesieur Thiout avoue, 1
qu’il ne tient cette constru£lion que de l’ouvrage de M.
Bernoully, dont nous venons de parler, ôc il demande
seulement un témoignage de ce qu’il eh le premier qui
l’a exécutée 6c présentée à l’Académie, ce que nousne
croyons pas pouvoir lui refuser.
La Penduie eh à équation par le moyen d’un cer-
cle mobile comme il y en a déja eu plusieurs de fah
tes ; mais l’Auteur a remédié à plusieurs inconvé-
niens qui se trouvent dans ces sortes de pendules *
6c qu’il a évité dans celle - ci. i 9. Le cadran est
plus simple. Eile sonne les heures au temps vrai, ce
qui j à la vérité, a déja été exécuté tant par lui-même que
par d’autres ouvriers par un mouvement particulier ÔC
intérieur, mais qui n’avoit pas encore été appliqué aux
pendules à cercles teüe que celle-ci peut être considé-
rée. 3°. L’aiguille des heures suit exaciement ie temps
vrai, ce qui n’arrive pas dans les pendules à cercie. 4 0. En-
fin la maniere de la placer à l’équation du jour est plus
simple que celle des penduies à cercle d’équation faites
à l’ordinaire. Pour mettre cette pendule à l’équation, il
ne faut que placer un index qui tient à l’aiguille des mL
nutes du temps vrai sur ia division d’un demi-cercle gra-
dué que l’Auteur appelle rapporteur, qui répond au jour
du mois, ainsi que cela est indiqué par une table d’é*
quation qu’il a dressée à cet effet ; cette seule opéra-
tion sufïit pour disposer la roue qui porte les chevilles
servant à la détente de la sonnerie, de maniere qu’eile
suive k temps vrai; ensorte qu’on peut dire que cette
ri i .
gnent. Cette montre nous a paru d’une conslrudîon nou*
1737. velle à plusieurs égards, 6c la disposition des pieces très-
N°. 436. ingénieuse.
_ La seconde montre n’ess; que celle qui a été proposée
par M. Bernoully dans la piece qui a remporté ie Prix
de l’année 1736; elle a au balancier deux ressortsdont
ies spires vont en sens contraires; lesieur Thiout avoue, 1
qu’il ne tient cette constru£lion que de l’ouvrage de M.
Bernoully, dont nous venons de parler, ôc il demande
seulement un témoignage de ce qu’il eh le premier qui
l’a exécutée 6c présentée à l’Académie, ce que nousne
croyons pas pouvoir lui refuser.
La Penduie eh à équation par le moyen d’un cer-
cle mobile comme il y en a déja eu plusieurs de fah
tes ; mais l’Auteur a remédié à plusieurs inconvé-
niens qui se trouvent dans ces sortes de pendules *
6c qu’il a évité dans celle - ci. i 9. Le cadran est
plus simple. Eile sonne les heures au temps vrai, ce
qui j à la vérité, a déja été exécuté tant par lui-même que
par d’autres ouvriers par un mouvement particulier ÔC
intérieur, mais qui n’avoit pas encore été appliqué aux
pendules à cercles teüe que celle-ci peut être considé-
rée. 3°. L’aiguille des heures suit exaciement ie temps
vrai, ce qui n’arrive pas dans les pendules à cercie. 4 0. En-
fin la maniere de la placer à l’équation du jour est plus
simple que celle des penduies à cercle d’équation faites
à l’ordinaire. Pour mettre cette pendule à l’équation, il
ne faut que placer un index qui tient à l’aiguille des mL
nutes du temps vrai sur ia division d’un demi-cercle gra-
dué que l’Auteur appelle rapporteur, qui répond au jour
du mois, ainsi que cela est indiqué par une table d’é*
quation qu’il a dressée à cet effet ; cette seule opéra-
tion sufïit pour disposer la roue qui porte les chevilles
servant à la détente de la sonnerie, de maniere qu’eile
suive k temps vrai; ensorte qu’on peut dire que cette
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