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Recueil des Machines Année 1740
DOI article:N. 439
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.30640#0128
9o Recueil des Machines
«■■'■■■■ charnieres placées à leurs çxtrêmités ; ces plateaux qui
1740. sont chacun dans une caisTe ont trois soupapes, qui
N°.43p. équivalent à une soupape triple ; on en a mis 3 poux
—— ' ■■ ne pas faire un trop grand trou dans ie plateau.
Les plateaux ou pistons sont mus par deux étriers atta-
chés de part & d’autre de i’appui d’un balancier que
l’on meut dans un plan vertical. Les attaches de ces tirans
sont à neuf pouces de distance du centre du balancier 9
dont les bras ont environ six pouces ôc demi de long ;
c’est à ces bras que les hommes dont nous avons parlé
sont appliqués pour faire jouer les corps de Pompe.
On trouve dans Ramelly une Pompe à deux corps
où des palettes font les fondlions de piltons ; ces palet-
tes sont des vraies pelles mobiles sur des charnieres pla-
cées à l’endroit 011 le manche s’unit à la pale de la peüe ;
mais ii est évident que de cette facon i° iespiecesqui
poussent l’eau n’ont point assez de solidité pour faire
monter un volume d’eau auiïi grand que ceiui quidoit
être éievé par ces pompes. 2 0. Les manches des pelles pas
sant par des trous faits aux caisfes, ii est à craindre que ces
trous ne s’agrandissent, & que l’eau ne s’échappe en assez
grande quantité pour rendre la Pompe inutiie ; ceüe de
M. Dupuy n’étant point sujette à ces inconvéniens, elle
ne peut être censée ia même que cellede Rameüy.
Àvant de donner notre avis sur cette Pompe, nous
ferons remarquer, qu’une Pompe présentée en 173 j par
lesieur Doussan, laquelle a eu des éloges de l’Académie
après la comparaison qu’elle en a faite au Jardin du Roi,
avec la Pompe des Vaisieaux, exécutée par les soins &
sous les yeux de M. Meynier, Hydrographe, étant mue
par quatre hommes , a fourni neuf muids d’eau à la hau-
teur de dix-huit pieds en Vs, ou un muid en 30", pen-
dant que la Pompe des Vaisiseaux ausii mue par qua-
tre hommes na donné les neuf muids qu’en 12', ou
un muid en 8o /;. Ces deux Pompes étoient faites dans
«■■'■■■■ charnieres placées à leurs çxtrêmités ; ces plateaux qui
1740. sont chacun dans une caisTe ont trois soupapes, qui
N°.43p. équivalent à une soupape triple ; on en a mis 3 poux
—— ' ■■ ne pas faire un trop grand trou dans ie plateau.
Les plateaux ou pistons sont mus par deux étriers atta-
chés de part & d’autre de i’appui d’un balancier que
l’on meut dans un plan vertical. Les attaches de ces tirans
sont à neuf pouces de distance du centre du balancier 9
dont les bras ont environ six pouces ôc demi de long ;
c’est à ces bras que les hommes dont nous avons parlé
sont appliqués pour faire jouer les corps de Pompe.
On trouve dans Ramelly une Pompe à deux corps
où des palettes font les fondlions de piltons ; ces palet-
tes sont des vraies pelles mobiles sur des charnieres pla-
cées à l’endroit 011 le manche s’unit à la pale de la peüe ;
mais ii est évident que de cette facon i° iespiecesqui
poussent l’eau n’ont point assez de solidité pour faire
monter un volume d’eau auiïi grand que ceiui quidoit
être éievé par ces pompes. 2 0. Les manches des pelles pas
sant par des trous faits aux caisfes, ii est à craindre que ces
trous ne s’agrandissent, & que l’eau ne s’échappe en assez
grande quantité pour rendre la Pompe inutiie ; ceüe de
M. Dupuy n’étant point sujette à ces inconvéniens, elle
ne peut être censée ia même que cellede Rameüy.
Àvant de donner notre avis sur cette Pompe, nous
ferons remarquer, qu’une Pompe présentée en 173 j par
lesieur Doussan, laquelle a eu des éloges de l’Académie
après la comparaison qu’elle en a faite au Jardin du Roi,
avec la Pompe des Vaisieaux, exécutée par les soins &
sous les yeux de M. Meynier, Hydrographe, étant mue
par quatre hommes , a fourni neuf muids d’eau à la hau-
teur de dix-huit pieds en Vs, ou un muid en 30", pen-
dant que la Pompe des Vaisiseaux ausii mue par qua-
tre hommes na donné les neuf muids qu’en 12', ou
un muid en 8o /;. Ces deux Pompes étoient faites dans