DOI Heft:
Recueil des Machines Année 1741
DOI Artikel:N. 444
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ï 14 Recueil des Machines
porte deux miroirs un peu inclinés à la verticale ; que vis-
à-vis ce perpendicule est une ouverture parlaqueile les ob-
jets transmettent leurs rayons sur celui des miroirs qui est
tourné de ce côté ; que vis-à-vis ôc dans l’endroit qui ré-
p,ond au point où se résséchissent les objets, est placé un
aui te miroir parallele au premier quand la boîte est de ni-
veau' qui renvoie les objets à l’œii piacé à une autre ou-
verture> vis-à-vis de ce demier miroir ; queles deuxouver-
tures étant bien fermées par des glaces, le vent ne peut
trouver accès au perpendicule; ôc que pour vérifier cet
instrument, on retourne le perpendicuie , ôc on voit si les
deux miroirs dont il est revêtu, représentent i’objet au
même point.
Quoique les miroirs appliqués au niveau ne soient pas
nouveaux ; cependant celui-ci leur aparu ingénieusement
inventé pour éviter Fadion du vent, ôc ils le croientaus-
si exa£i qu’aucun autre niveau de son volume.
Que le quatrieme est une machine pour mesurer d’une
seule station depetites distances inaccessibles; qu’aux deux
bouts d’une regle qui sert de base sont placées deux lu-
nettes, l’une fixée perpendiculairement à cette regle, sau-
tre mobile sur un clou tourné ; que cette lunette marque
une partie des angles qu’eile forme successivement avec
l’autre sur un arc de cercle divisé non en degrés , mais en
parties qui répondent aux toises de la distance de l’objet
auquei on pointe les deux lunettes; ôc que lorsque ces
parties deviendroient trop petites pour être sensibies, le
mouvement de la lunette est mesuré par ies tours d’une
vis mue par un tambour, sur la superficie duquel est tra-
cée une helice divisée en parties qui répondent à ces disr
tances.
L’exécution de cette machine leur paroit extrêmement
difficile 5 ôt ne pouvoir pas être portée à un point de
précision suflisant pour en pouvoir tirer quelque utiiité ;
l’Académie a été de i’avis desdits Commissàires.
porte deux miroirs un peu inclinés à la verticale ; que vis-
à-vis ce perpendicule est une ouverture parlaqueile les ob-
jets transmettent leurs rayons sur celui des miroirs qui est
tourné de ce côté ; que vis-à-vis ôc dans l’endroit qui ré-
p,ond au point où se résséchissent les objets, est placé un
aui te miroir parallele au premier quand la boîte est de ni-
veau' qui renvoie les objets à l’œii piacé à une autre ou-
verture> vis-à-vis de ce demier miroir ; queles deuxouver-
tures étant bien fermées par des glaces, le vent ne peut
trouver accès au perpendicule; ôc que pour vérifier cet
instrument, on retourne le perpendicuie , ôc on voit si les
deux miroirs dont il est revêtu, représentent i’objet au
même point.
Quoique les miroirs appliqués au niveau ne soient pas
nouveaux ; cependant celui-ci leur aparu ingénieusement
inventé pour éviter Fadion du vent, ôc ils le croientaus-
si exa£i qu’aucun autre niveau de son volume.
Que le quatrieme est une machine pour mesurer d’une
seule station depetites distances inaccessibles; qu’aux deux
bouts d’une regle qui sert de base sont placées deux lu-
nettes, l’une fixée perpendiculairement à cette regle, sau-
tre mobile sur un clou tourné ; que cette lunette marque
une partie des angles qu’eile forme successivement avec
l’autre sur un arc de cercle divisé non en degrés , mais en
parties qui répondent aux toises de la distance de l’objet
auquei on pointe les deux lunettes; ôc que lorsque ces
parties deviendroient trop petites pour être sensibies, le
mouvement de la lunette est mesuré par ies tours d’une
vis mue par un tambour, sur la superficie duquel est tra-
cée une helice divisée en parties qui répondent à ces disr
tances.
L’exécution de cette machine leur paroit extrêmement
difficile 5 ôt ne pouvoir pas être portée à un point de
précision suflisant pour en pouvoir tirer quelque utiiité ;
l’Académie a été de i’avis desdits Commissàires.