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Académie des Sciences <Paris> [Hrsg.]
Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent — 7.1734/​54 (1777) [Cicognara, 917G]

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Recueil des Machines Année 1741
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N. 447
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https://doi.org/10.11588/diglit.30640#0176
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1741.

N°. 447.

122 Recueil des Machines.
il est représenté dans ce defîein ; en ce cas, on fixera la
cordfc au point E du chassis, on la fera passer fur la pou-
lie R, ensuite autour de la seconde poulie S, Ôt on en gar-
niralarbredu rochetT que i’onfera tourner parle moyen
d’une manivellei ce chassis par cette élévation donnera la
facilité de remuer le Üt par ce côté, & on répétera la
même manœuvre pour le côté opposé : on pourroit en-
core i’élever des deux côtés de maniere à donner jour à
pouvoir retourner les matelats.

Si l’on veut éiever le cadrepar Fextrêmité EF, ôclui
faire faire charniere sur le bout G H, 011 fixera deux cor-
des aux points E F, que l’on fera passer sur les deuxpoulies
R, V ; elles seront dirigées sur l’arbre du rochet T, par les
deuxpoulies de renvoi S,Wjces deuxcordes doivent être
entortiiiées en sens contraire sur cet arbre : les rainures
à ieurs parties inférieures sont évasées, afin de donner
moyen d’incliner le lit dans ce dernier sens.

La corde Z sert à élever le malade sur son séant, cette
corde quipasse au milieu de l’impériale, est dirigée par-
defîus sur la poulie X, elle va s’enrouler autour de l’ar-
bre de l’encliâage Y (fig. 2.) : si le malade peut se tenir de
lui-même à la poignée qui tient àla corde Z , il s’en sert
sans autre secours, sinon on peut pafîer des ceintures sous
les bras ôc ies reins du malade, ôt les attacher à ia corde
Z, ôt l’onfait usage du rochet Y.

RAPPORT DES COMMISSAIRES.

LE Mercredi p Août 1741, Mrs d’Ons-en-Bray, Petit,
ôt Morand ont lu le rapport suivant sur un modele de
lit de malade, présenté par le sieur Jean-Nicoias Hanot,
Menuisier.

Nous avons examiné, par ordre de l’Académie, un mo-
deie de lit présenté par le sieur Hanot, dans lequel nous
avons trouvé plus de commodités pour faire les iits des ma-
lades impotens, qu’en aucun autre que nous connoissions.
 
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