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Académie des Sciences <Paris> [Editor]
Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent — 7.1734/​54 (1777) [Cicognara, 917G]

DOI issue:
Recueil des Machines Année 1742
DOI article:
N. 449
DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.30640#0189
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APPROUVÉES PAR l’ÀCADÉMIE. Ï2p
l’ègaiité d’accéiération , mais seulement de la liberté des
vibrations du balancier, c’est pour cela qu’il fait faire près 1742..
de six tours au resfort, dont ii n’empioie que trois tours N°, 44p.

ôc demi; il lui reste donc près de deux tours ôc demide.- w

relâche dans le haut, ie ressort est par là moins sujet àse
rompre. La rupture des ressorts depend encore de la mau-
vaise forme qu’on donne à l’arbre du barillet, lequel étant
rond, ôc le restort en spiral, l’endroit du restort qui ré-
pond au crochet fait un coude qui le dispose à se casser.

Pour remédier à ce defaut,ii contourne le corps de l’ar-
bre en spiral, ôc le crochet tient à la partie la pius ren-
trante. II amis une roue de plus, qu’on n’a coutume d’en
mettre au mouvement de sa répétitibn , afin de diminuer
le nombre des dents de la coue de rencontre , ce qui di-
minue le frottement sur i’échappement, le rend plus lé-
ger, ôc par conséquent moins sujet à susure. Nous aüons
ici déduire la théorie de ce même échappement.

Les changemens qui arrivent indispensablement dans les
frottemens des roues ôc des autres parties qui composent
les montres ordinaires, sont les principaies causes de leur
irrégularité, parceque les frottemens qui ôtent toujours
une partie considérable des forces mouvantes, venant à
changer, changent aussi nécestàirement les forces restan-
tes, ôc par conséquent la justeste de la montre : car ces for-
ces restantes, ou, pour mieux dire, les forces que le mou-
vement transmet à la roue de rencontre changeant de quan«
tité, cette roue accéière plus ou moins les vibrations du
balancier , suivant que ses forces sont augmentées ou di-
minuées, cequi fait avancer ou retarder la montre ; il faut
donc employer les moyens convenables pour rendre les
frottemens constants, ôc pour cela il faut les réduire à
la plus petite quantité, parce que leurs changemens sont
toujours suivant le rapport de cette quantité.

L’usure dans les montres est encore une autre cause de
ieur irrégularité, parce qu’elie change les forces restantes^

Reç. des Maclûnes* Tome VII, R
 
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