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Académie des Sciences <Paris> [Hrsg.]
Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent — 7.1734/​54 (1777) [Cicognara, 917G]

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Recueil des Machines Année 1742
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N. 449
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https://doi.org/10.11588/diglit.30640#0195
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APPROUVÉES PAR l/ÀCADÉklE. 'IJJ
différente de celui que nous venons de décrire. Au cylin- —
dre dont nous avons parlé, il substitue un petit cône tron- 1742.
qué, creusé à peu près comme les petits poids de marc, cou- N°. 44p.

pé dans une de ses moitiés , & dont ies coupes sont incii- --

nées:le balancier reçoit son mouvement de deuxroues dif-
férentes de celles du iieur Baufré, en ce que ies siennes
sont des roues plattes, Ôc que celles de M. ie Roy sont des
roues de champ. A la pointe des dents de ces roues, il y a
un petit crochet qui sert à appuyer sur le dessus du cône
tronqué. L’usage de ce crochet ôc du creux du petit boii-
seau, est de conserver de l’huile dans tous ces mouvemens,
ce que M. le Roy juge d’une très-grande importance tant
danscet endroit, que dans tous les pivots des montres.

Pour cela, aux réservoirsd'huile qui souvent étoient in-
fideles, M. le Roy substituc un stmple trou fermé exac-
tement paren-haut, ou plutôtquine traverse pas entie-
rement ia platine : i’huile une fois logée au fond de ces
creux y est retenue : le réservoir ne manquera jamais tant
que l’huile durera.

M. le Roy fait plusieurs réssexions sur ia maniere de pla-
cer les pieces de la répétition , & même de lamontre, ôc
fait voir que tous ces arrangemens, qui au premier coup
d’œil paroissent assez indifférens, sont cependant d’une
extrême conséquence. Ces réssexions l’ont conduit à faire
ses quadratures beaucoup plus basses que les autres, ce
qui lui donne le moyen de faire la cage du mouvement
beaucoup plus haute dans une montre de même volume.

2°. II a éloigné des pivots des roues du mouvement les
pieces de la répétition qui pompoient Phuile de ces pivots s
Ôc les mettoient à sec : par là la régularité de ses montres
doit être beaucoup plus constante; ôc toutes ces réssexions
se trouvent confirmées.

Finie en 1737 parM. le Roy au sujet d’une gageure
que des Anglois ôc des François avoient faite à Lisbonne
sur la préférence de l’Horlogerie Angloise, ôc de la Fran-
 
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