APPROUVÉES PAR L A CADÉMI E. I 5 7
baîancier est obligé à circuier plus vîte sans pouvoir néan-
moins parcourir un plus grand espace, ce qui fait qu’il fy^2.
ne peut remédier à toutes les inégalités de la force mo- N°. 445^
trice. —:--
Pour remédier à cet inconvénient, le sieur Baufré, Hor-
loger François étabii à Londres, imagina-en 1704, l’échap»
pement qu’on nomme à repos; il supprima les deux pa-
lettes & ia roue de rencontre, & mit sur sarbre duba-
îancier une espece de cylindre un peu épais , interrompu
dans une de ses moitiés, & qui au lieu d’être terminé dans
sa coupe par ie pîan qui passeroit par saxe, Fest au con-
traire par deux plans inciinés, un de chaque côté de saxe.
Vis- à-vis de ces deux plans inclinés sont deux roues
fiiées paraiielement entre elles sur le même axe, placées
de façon que les dents de sune se trouvent vis-à-vis de i’in-
tervaiîe des dents de l’autre ; par ce moyen dès qu’une dent
a glisse sur un des plans inclinés, ôt chasssé Je balancier ,
l’autre dent repose fur la base supérieure du cylindre qui
porte ies plans inciinés, ensorte que ie baiancier peut obéir
à toute rimpullion qu’ii reçoit, & parcourir des arcs aus-
si grandsqu’ii est nécessaire, ce qui iui donne la facilité
dere'gler îe mouveraent de la montre, & de profiter de
toute l’exadlitude que lui peut doiiner ie reisort ipiraî qui
y est attaché. : 1
C’est ce mêrne échappement que M. Gourdain a entre-
pris de perfeèlionner.
II adopte le cylindre du sieur Baufré ; mais ii ie réduit
à n’être presque qu’un plan sans épaisseur', & au sieu de
faire deux roues plates paralleles avec desdents pointues,
ii n’en met qu’une seuie qui se sèpare en deux à ia circon-
férence , & dont ies dents sont coupées à leur extrêmité
en pian incliné ; par cette disposition i’adion des dents sur
le cylindre peut dans toute sa durée être réduite à l’éga-
lité: car si dans queiques momens ia roue agit par un bras
de levier plus court, ceiui de la paiette est pîus court
Rec, dts Machincs. Tome VII. S
baîancier est obligé à circuier plus vîte sans pouvoir néan-
moins parcourir un plus grand espace, ce qui fait qu’il fy^2.
ne peut remédier à toutes les inégalités de la force mo- N°. 445^
trice. —:--
Pour remédier à cet inconvénient, le sieur Baufré, Hor-
loger François étabii à Londres, imagina-en 1704, l’échap»
pement qu’on nomme à repos; il supprima les deux pa-
lettes & ia roue de rencontre, & mit sur sarbre duba-
îancier une espece de cylindre un peu épais , interrompu
dans une de ses moitiés, & qui au lieu d’être terminé dans
sa coupe par ie pîan qui passeroit par saxe, Fest au con-
traire par deux plans inciinés, un de chaque côté de saxe.
Vis- à-vis de ces deux plans inclinés sont deux roues
fiiées paraiielement entre elles sur le même axe, placées
de façon que les dents de sune se trouvent vis-à-vis de i’in-
tervaiîe des dents de l’autre ; par ce moyen dès qu’une dent
a glisse sur un des plans inclinés, ôt chasssé Je balancier ,
l’autre dent repose fur la base supérieure du cylindre qui
porte ies plans inciinés, ensorte que ie baiancier peut obéir
à toute rimpullion qu’ii reçoit, & parcourir des arcs aus-
si grandsqu’ii est nécessaire, ce qui iui donne la facilité
dere'gler îe mouveraent de la montre, & de profiter de
toute l’exadlitude que lui peut doiiner ie reisort ipiraî qui
y est attaché. : 1
C’est ce mêrne échappement que M. Gourdain a entre-
pris de perfeèlionner.
II adopte le cylindre du sieur Baufré ; mais ii ie réduit
à n’être presque qu’un plan sans épaisseur', & au sieu de
faire deux roues plates paralleles avec desdents pointues,
ii n’en met qu’une seuie qui se sèpare en deux à ia circon-
férence , & dont ies dents sont coupées à leur extrêmité
en pian incliné ; par cette disposition i’adion des dents sur
le cylindre peut dans toute sa durée être réduite à l’éga-
lité: car si dans queiques momens ia roue agit par un bras
de levier plus court, ceiui de la paiette est pîus court
Rec, dts Machincs. Tome VII. S