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Académie des Sciences <Paris> [Hrsg.]
Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent — 7.1734/​54 (1777) [Cicognara, 917G]

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Recueil des Machines Année 1742
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N. 453
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https://doi.org/10.11588/diglit.30640#0225
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àppr ouvées pâr l’ Académie. 177
petite roue est fixée sur une autre, qui forme avec eüe
la doubie roue dont nous avons parlé ; celle-ci engrene 1742.
dans une autre roue de pareille grandeur, concentrique
aux aiguilies, qui sait pareillement son tour en une heu- —-—

re, & porte saiguiile des minutes du temps vrai.

Si la cage de la double roue de renvoi ne se balançoit
pas , la seconde aiguiüe des minutes tourneroit unifor-
mément, Ôc ne pourroit marquer que les minutes du temps
moyen ; mais la cage , en se balançant proportionnelle-
ment à la différence des rayons de ia courbe d’équation,
fait accéiérer ôc retarder îe mouvement de cette aiguille
proportionneilement à i’équation, 6c iuifait ainsimarquer
les minutes du temps vrai. La différence des minutes que
marquent les deux aiguilles, est ce qu’on appeile pro-
prement Féquation du temps. Le sieur du Tertre a numé-
roté surJe cadran d’une en une, 6c dans Fordre ordinai-
re, les 1 6 premieres minutes de sheure, 6c ies 1 5 dernie-
res en sens contraire, afin que saiguille des minutes du
temps moyen étant à c, l’aiguille des minutes du temps
vrai marque précisément séquation additive ou soustrac-
tive.

On a mis très-à-propos dans cette montre dés ressorts
à quelques roues , pour empêcher le jeu des engrena-
ges, en obligeant les dents de se toucher toujours du mê-
me côté.

Sa quadrature nous a paru très-ingénieuse 6c bien exé-
cutée : quoique nous ne sayons vue dans aucune mon-
tre avant celle-ci, nous ne pouvons pas distimuler que
la méchanique en est semblable à celle d’une pendule fai-
te par M. de Boitissandeau, laquelle est aâueliement chez
M. de Fouchy son beau-frere, associé de cette Acadé-
mie.
 
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