'17 2 Recueïl des Machines
tracer la spirale d’Archymede, ôc d’en rapporter d’ur\
nombre de spires donné, ôc de ia même étendue.
Dans le théâtre des instrumens mathématiques ôc mé-
chaniques de Jacques de BesTon > Dauphinois, do£le Ma-
thématicien, imprimé àLyonen 1579, in fol. l’ontrou-
ve pluiieurs compas pour tracer différentes figures re£li-
îignes, curvilignes, ovales ôc spirales; ce dernier com-
pas détâillé dans la planche 6 e de cet ouvrage, con-
iiste en un cylindre creux, posé horisontalement : à une
de ses extrêmités est une pointe fixe, autour de laquelle
i’instrument peut tourner ; ce cylindre renferme une vis
îe long de laquelle parcoure un écrou qui porte ia poin-
te mobile, Ôc la vis tourne par le moyen d une roue
dentée en rochet, ôc on peut changer les pieces sui-
vant la distance que l’on donne aux spires.
RAPPORT DES COMMISSAIRES.
LE Samedi 3 Février 1742, Mrs Camus ôc d’Alern-
bert lisent le rapport suivant sur ie compas de M„
de Tilieres.
Nous avons examiné, par ordre de l’Académie, un
compas pour tracer des spiraies, proposé par M, de
Xilieres.
Ce compas que TAuteur a fait exécuter, a une jam-
be fixe ôc immobile, dont la partie supérieure est tour-
née en vis, ôt une autre jambe qui peut tourner autour
de celie-ci, comme autour d’un axe. Cette jambe mo-
bile qui est pius grande que l’autre, eft composée de
deux parties qui font entr’elles un angle, afin que sa
pointe puisfe rejoindre celle de l’autre , ôc cet angle peut
s’agrandir ou se diminuer à volonté. La partie supé-
rieure de la jambe mobile a une rainure droite ; lorsqu’on
fait tourner cette jambe autour de l’autre, ce mouve-
ment fait avancer dans la partie supérieure de la jarnbe
tracer la spirale d’Archymede, ôc d’en rapporter d’ur\
nombre de spires donné, ôc de ia même étendue.
Dans le théâtre des instrumens mathématiques ôc mé-
chaniques de Jacques de BesTon > Dauphinois, do£le Ma-
thématicien, imprimé àLyonen 1579, in fol. l’ontrou-
ve pluiieurs compas pour tracer différentes figures re£li-
îignes, curvilignes, ovales ôc spirales; ce dernier com-
pas détâillé dans la planche 6 e de cet ouvrage, con-
iiste en un cylindre creux, posé horisontalement : à une
de ses extrêmités est une pointe fixe, autour de laquelle
i’instrument peut tourner ; ce cylindre renferme une vis
îe long de laquelle parcoure un écrou qui porte ia poin-
te mobile, Ôc la vis tourne par le moyen d une roue
dentée en rochet, ôc on peut changer les pieces sui-
vant la distance que l’on donne aux spires.
RAPPORT DES COMMISSAIRES.
LE Samedi 3 Février 1742, Mrs Camus ôc d’Alern-
bert lisent le rapport suivant sur ie compas de M„
de Tilieres.
Nous avons examiné, par ordre de l’Académie, un
compas pour tracer des spiraies, proposé par M, de
Xilieres.
Ce compas que TAuteur a fait exécuter, a une jam-
be fixe ôc immobile, dont la partie supérieure est tour-
née en vis, ôt une autre jambe qui peut tourner autour
de celie-ci, comme autour d’un axe. Cette jambe mo-
bile qui est pius grande que l’autre, eft composée de
deux parties qui font entr’elles un angle, afin que sa
pointe puisfe rejoindre celle de l’autre , ôc cet angle peut
s’agrandir ou se diminuer à volonté. La partie supé-
rieure de la jambe mobile a une rainure droite ; lorsqu’on
fait tourner cette jambe autour de l’autre, ce mouve-
ment fait avancer dans la partie supérieure de la jarnbe