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Recueil des Machines Année 1742
DOI article:N. 456
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278 Recueil des Machines
2—--—. Si à présent on tire l’une des cordes, par exemple 9
1742. m, on fait tourner la grande poulie A, de façon que le
JSKqytf, cliquet B s’approche de l’aile e de Tétoile, & la pous-
--- sera d’e en pourvu que le grand cliquet e se dégagede
Tétoile : cela arrive nécessairement; parce que ia gran-
de poulie tournant à mesure que le cîiquet B s’appro-
che de i’aile e, la cheville G allant vers H éleve la
brancheXD, & par conséquent fait éiever le grand cli-
quet en C, & ie dégage de Tétoile ; alors la détente
B poussant l’aile e en f \ saiie/’pour passer en h fait éle-
ver faciiement Fautre grand cliquet e5 qui retombe de iui-*
même , ôc retient l’étoiie , afin qu’elle ne tourne pas en
arriere par ie léger effort que fera ie ciiquet B, en se
renversant à ia rencontre d’une aiie de i’étoile dans le
temps qu’on lâche la corde, ôc que ie ressort du ba«
rillet ramene la grande poulie en son premier état. L’é-
toiie E ayant avancé d’une de ses ailes, le double pi-
gnon a avancé également ; ôc comme ii engrene dans la
roue de 100 ôc de 101, la premiere celle de iooavan-
çant d’une dent, fait marquer à Faiguille une division 9
ou un tour de roue au cercie extérieur du cadran. La
roue de 1 o 1 , qui porte le petit cadran divisé en 1 o 1 ,
avance de même d’une dent; mais quand la roue de 100
a fait son tour, la roue de 101 n’a pas fait entierement
le sien, il s’en fau.t un cent-unieme ou une dent, par
conséquent le petit cadran mobiie divisé en 101 de-
meure en arriere d’une de ses divisions, ainfi Faiguille
marquera sur ce cadran une division, c’est-à-dirc, une cem
taine de. tour ; si au contraire, on tire l’autre corde n 9
îa poulie quidansle premier cas se mouvoit, demeure-
ra immobiie, Ôc Fautre étant tirée par la corde n tour-
nera der en b, de b en e, ôc par un méchanisme tout
semblable au précédent, fera tourner l’étoile du sens con-
traire, ôc nécefîairement Faiguiile reculera sur le cadran,
ôc ira de 10 à de p à 8, ôc ainsi de suite ; pen-
2—--—. Si à présent on tire l’une des cordes, par exemple 9
1742. m, on fait tourner la grande poulie A, de façon que le
JSKqytf, cliquet B s’approche de l’aile e de Tétoile, & la pous-
--- sera d’e en pourvu que le grand cliquet e se dégagede
Tétoile : cela arrive nécessairement; parce que ia gran-
de poulie tournant à mesure que le cîiquet B s’appro-
che de i’aile e, la cheville G allant vers H éleve la
brancheXD, & par conséquent fait éiever le grand cli-
quet en C, & ie dégage de Tétoile ; alors la détente
B poussant l’aile e en f \ saiie/’pour passer en h fait éle-
ver faciiement Fautre grand cliquet e5 qui retombe de iui-*
même , ôc retient l’étoiie , afin qu’elle ne tourne pas en
arriere par ie léger effort que fera ie ciiquet B, en se
renversant à ia rencontre d’une aiie de i’étoile dans le
temps qu’on lâche la corde, ôc que ie ressort du ba«
rillet ramene la grande poulie en son premier état. L’é-
toiie E ayant avancé d’une de ses ailes, le double pi-
gnon a avancé également ; ôc comme ii engrene dans la
roue de 100 ôc de 101, la premiere celle de iooavan-
çant d’une dent, fait marquer à Faiguille une division 9
ou un tour de roue au cercie extérieur du cadran. La
roue de 1 o 1 , qui porte le petit cadran divisé en 1 o 1 ,
avance de même d’une dent; mais quand la roue de 100
a fait son tour, la roue de 101 n’a pas fait entierement
le sien, il s’en fau.t un cent-unieme ou une dent, par
conséquent le petit cadran mobiie divisé en 101 de-
meure en arriere d’une de ses divisions, ainfi Faiguille
marquera sur ce cadran une division, c’est-à-dirc, une cem
taine de. tour ; si au contraire, on tire l’autre corde n 9
îa poulie quidansle premier cas se mouvoit, demeure-
ra immobiie, Ôc Fautre étant tirée par la corde n tour-
nera der en b, de b en e, ôc par un méchanisme tout
semblable au précédent, fera tourner l’étoile du sens con-
traire, ôc nécefîairement Faiguiile reculera sur le cadran,
ôc ira de 10 à de p à 8, ôc ainsi de suite ; pen-