APPROUVÉES PAR l’AcADÉMIE. 1^7
Nous avons examiné, par ordre de lAcademie, le ,
dessein d’un nouveau bandage pour îes hernies, inven- 1742.
té parM. Abeiiie, ôc iemémoire instruciif qui y ess; joint. N°. qsSi
Ce bandage considéré en générai, est composé d’un --
instrument à ressort, Ôc d’une simple ceinture de peau
de chamois. Les parties qui composent l’inflrument, sont
une pîaque de toie, deux pitons , dont ies trous sont
percés à pans ; un petit arbre de fer rond dans toute sa
îongueur, excepté aux extrêmités, qui sont taillées à
pansç, ôc odlogones, pour répondre aux ouvertures des pi-
tons, qui sont aussi odogones , & dans lesqueÜes ies ex-
trêmités du petit arbre de fer doivent entrer ôc se sixer ,
deux ressbrts à boudins, deux iames de fer, attachées
sur ces ressorts, une chape de fer mince, un anneau Ôc
deux crochets. De chaque côté de la partie externe,
& inférieure de la piaque, qui efl droite à sa base, mais
un peu convexe dans sa partie supérieure, pour répon-
dre à la convexité du bas-ventre contre lequel elle doit
s’appliquer, s’élevent & sont attachées par deux vis , les
queues de deux pitons, qui dans leurs trous reçoivent
les extrêmités du petit arbre de fer situé horisontale-
ment. Au miiieu de ce petit arbre sont attachés à côté
l’un de sautre deux ressorts à boudins, qui l’envelop-
pent de quatre tours. A chaque extrêmité libre de ces
ressorts, dont l’un efl pîus large que i’autre, est atta-
chée , au moyen de trois petites vis , une des deux la-
mes de fer ; de ces deux iames l’une est extérieure ôc
longue, l’autre est intérieure, plus courte, ôc convexe
du côté qu’eJle s’applique sur îa partie maîade; de sor-
te qu’eiie forme une espece de pelotte, ôc qu’elle fait
ïéeilement ce que fait la peiotte dans les bandages or-
dinaires. La plus longue lame, après avoir passé par
dessus l’extrêmité de celle qui fait la pelotte , est eiie-
même terminée par une courbure qui embrasse ôc com-
prime tout l’espace ôc le trajet que doit parcourir la her-
Nous avons examiné, par ordre de lAcademie, le ,
dessein d’un nouveau bandage pour îes hernies, inven- 1742.
té parM. Abeiiie, ôc iemémoire instruciif qui y ess; joint. N°. qsSi
Ce bandage considéré en générai, est composé d’un --
instrument à ressort, Ôc d’une simple ceinture de peau
de chamois. Les parties qui composent l’inflrument, sont
une pîaque de toie, deux pitons , dont ies trous sont
percés à pans ; un petit arbre de fer rond dans toute sa
îongueur, excepté aux extrêmités, qui sont taillées à
pansç, ôc odlogones, pour répondre aux ouvertures des pi-
tons, qui sont aussi odogones , & dans lesqueÜes ies ex-
trêmités du petit arbre de fer doivent entrer ôc se sixer ,
deux ressbrts à boudins, deux iames de fer, attachées
sur ces ressorts, une chape de fer mince, un anneau Ôc
deux crochets. De chaque côté de la partie externe,
& inférieure de la piaque, qui efl droite à sa base, mais
un peu convexe dans sa partie supérieure, pour répon-
dre à la convexité du bas-ventre contre lequel elle doit
s’appliquer, s’élevent & sont attachées par deux vis , les
queues de deux pitons, qui dans leurs trous reçoivent
les extrêmités du petit arbre de fer situé horisontale-
ment. Au miiieu de ce petit arbre sont attachés à côté
l’un de sautre deux ressorts à boudins, qui l’envelop-
pent de quatre tours. A chaque extrêmité libre de ces
ressorts, dont l’un efl pîus large que i’autre, est atta-
chée , au moyen de trois petites vis , une des deux la-
mes de fer ; de ces deux iames l’une est extérieure ôc
longue, l’autre est intérieure, plus courte, ôc convexe
du côté qu’eJle s’applique sur îa partie maîade; de sor-
te qu’eiie forme une espece de pelotte, ôc qu’elle fait
ïéeilement ce que fait la peiotte dans les bandages or-
dinaires. La plus longue lame, après avoir passé par
dessus l’extrêmité de celle qui fait la pelotte , est eiie-
même terminée par une courbure qui embrasse ôc com-
prime tout l’espace ôc le trajet que doit parcourir la her-