<242 Recueil des Machines
..— chine? &l’application que M. deGenssane a faite de cette
1744. méthode, paroît nouvelle , & peut saire travailler toutes
NKqdj. sortes de machines mues par des roues à godet, ce qui
—— rend cette découverte d’un usage assez générai.
Outre ces avantages, M. de Genssane a rempli son ob-
jet du côté de la composition de la machine : car l’on voit
qu’ii supprime le grand balancier, & par conséquent les
quatre parties qui y sont attachées, sçavoir, le pillon du
cylindre,la coulisse qui ouvre&ferme le régulateur,aulîi-
bien que le tuyau d’inje&ion, Ja tige qui meut les pompes
aspirantes, & enfîn l’attirail de la pompe refoulante & cette
pompe même; cette machine est donc plus simple que la
machine angloise, & présérable à celle que M, de Bof-
frand a présentée à l’Académie en 1727.
RÂPPORT DES COMMISSAIRES.
NOus avons examiné, par sordre de l’Académie, un
mémoire de M. de Genssane, contenant la descrip-
tion (k le desïein de toutes les parties d'une machine hi-
draulique mue par l’aôtion du feu.
L’objet que M. de Genffane se propose dans la cons-
tru&ion de cette machine à feu, est de simplifier celle
qu’on appelle communément la machine à feu angloise ,
en lui retranchant plusieurs parties, ôc y en substituant
quelques autres, & par cette premiere vue d’en diminuer
le volume. II se propose encore d’en construire de tel vo-
lume qu’on voudra , pour pouvoir être transportée par-
tout où il sera nécessaire de faire des épuisemens d'eau,
en épargnant tous Jes travaux de main qu’on est obligé
de faire dans ces sortes d’opérations ; mais pour pouvoir
donner une idée de la machine-de M. de Genssane, il
nous a paru nécessaire de rappeller la machine angloise.
De toutes les machines hidrauliques, celle qui fait le
plus d’honneur à l’esprit humain 9 est cette ingénieuse
..— chine? &l’application que M. deGenssane a faite de cette
1744. méthode, paroît nouvelle , & peut saire travailler toutes
NKqdj. sortes de machines mues par des roues à godet, ce qui
—— rend cette découverte d’un usage assez générai.
Outre ces avantages, M. de Genssane a rempli son ob-
jet du côté de la composition de la machine : car l’on voit
qu’ii supprime le grand balancier, & par conséquent les
quatre parties qui y sont attachées, sçavoir, le pillon du
cylindre,la coulisse qui ouvre&ferme le régulateur,aulîi-
bien que le tuyau d’inje&ion, Ja tige qui meut les pompes
aspirantes, & enfîn l’attirail de la pompe refoulante & cette
pompe même; cette machine est donc plus simple que la
machine angloise, & présérable à celle que M, de Bof-
frand a présentée à l’Académie en 1727.
RÂPPORT DES COMMISSAIRES.
NOus avons examiné, par sordre de l’Académie, un
mémoire de M. de Genssane, contenant la descrip-
tion (k le desïein de toutes les parties d'une machine hi-
draulique mue par l’aôtion du feu.
L’objet que M. de Genffane se propose dans la cons-
tru&ion de cette machine à feu, est de simplifier celle
qu’on appelle communément la machine à feu angloise ,
en lui retranchant plusieurs parties, ôc y en substituant
quelques autres, & par cette premiere vue d’en diminuer
le volume. II se propose encore d’en construire de tel vo-
lume qu’on voudra , pour pouvoir être transportée par-
tout où il sera nécessaire de faire des épuisemens d'eau,
en épargnant tous Jes travaux de main qu’on est obligé
de faire dans ces sortes d’opérations ; mais pour pouvoir
donner une idée de la machine-de M. de Genssane, il
nous a paru nécessaire de rappeller la machine angloise.
De toutes les machines hidrauliques, celle qui fait le
plus d’honneur à l’esprit humain 9 est cette ingénieuse