244 Recueil des Mâchines
La vapeur de l’eau bouillante éieve ensuite le piston
1744. contenu dans le cylindre, maigré le poids de la coionne
N°.4<Ï3. d’air dont ii est chargé; 6c dès qu’il est parvenu à sa pius
—- grande hauteur* un diaphragme nommé régulateur, &
piacé au haut du çhapiteau de l’alembic, vient boucher
îà communication avec le cylindre. Auili-tôt ii se fait
une injedion d’eau froide en sorme de pluie dans ie cy-
sindre, par un autre tuyau toujours rempli d’eau froide ,
tSc garni d’un robinet; cette eau froide condense la vapeur
de s eau bouillante dont la force s’anéantit, ce qui produit
nn vuide, ôc donne lieu à la colonne d’air, qui paste sur ie
sftston joint au poids du piston, de ie chaster de haut en
has pour le ramener d’ou il étoit parti, ôc par ce mou-
.vement élevant l’autre bras du levier, fait monter l’eau
du puits par le moyen des pompes aspirantes qui y sont
attachées.
Le mouvement de la clef du rdgulateur qui interrompt
ia communication de i’aiembic avec ie cylindre, Ôc ceiui
de ia clef du robinet du tuyau d’injedion qui le suit im-
médiatement, l’un ôc l’autre dans ces mouvemens se font
par le moyen d’une couliste attachée au même bras du ba-
îancier où est attaché le piston à une distance convenabie
de i’attache du piston. Cette coulisse est maintenue dans
une sttuation verticaie, elie a une fente dans son milieu ,
traversée d’un bouion, ôc porte une cheviüe sur cha-
cune des faces de ses côtés extérieurs ôc opposés; ces
deux chevilles, l’une en haut ôc Fautre en bas, sont à
peu près à égaie distance du boulon. Près de cette cou-
liste on a étabii soiidement deux poteaux qui soutiennent
un estieu horizontal Ôc mobile , auquei eft attachée du
côté de l’aiembic, une patte de fer à deux griffes, ôc du
côté de ia couiisse une tige de fer, au bout de laquelle il
y a un poids ; de ce même côté sont aussi attachées à i’es-
iîieu deux branches de fer, dont i’une est rencontrée par
le bouion de la couliste iorsqu’die s’éleve ôc fait tourner
La vapeur de l’eau bouillante éieve ensuite le piston
1744. contenu dans le cylindre, maigré le poids de la coionne
N°.4<Ï3. d’air dont ii est chargé; 6c dès qu’il est parvenu à sa pius
—- grande hauteur* un diaphragme nommé régulateur, &
piacé au haut du çhapiteau de l’alembic, vient boucher
îà communication avec le cylindre. Auili-tôt ii se fait
une injedion d’eau froide en sorme de pluie dans ie cy-
sindre, par un autre tuyau toujours rempli d’eau froide ,
tSc garni d’un robinet; cette eau froide condense la vapeur
de s eau bouillante dont la force s’anéantit, ce qui produit
nn vuide, ôc donne lieu à la colonne d’air, qui paste sur ie
sftston joint au poids du piston, de ie chaster de haut en
has pour le ramener d’ou il étoit parti, ôc par ce mou-
.vement élevant l’autre bras du levier, fait monter l’eau
du puits par le moyen des pompes aspirantes qui y sont
attachées.
Le mouvement de la clef du rdgulateur qui interrompt
ia communication de i’aiembic avec ie cylindre, Ôc ceiui
de ia clef du robinet du tuyau d’injedion qui le suit im-
médiatement, l’un ôc l’autre dans ces mouvemens se font
par le moyen d’une couliste attachée au même bras du ba-
îancier où est attaché le piston à une distance convenabie
de i’attache du piston. Cette coulisse est maintenue dans
une sttuation verticaie, elie a une fente dans son milieu ,
traversée d’un bouion, ôc porte une cheviüe sur cha-
cune des faces de ses côtés extérieurs ôc opposés; ces
deux chevilles, l’une en haut ôc Fautre en bas, sont à
peu près à égaie distance du boulon. Près de cette cou-
liste on a étabii soiidement deux poteaux qui soutiennent
un estieu horizontal Ôc mobile , auquei eft attachée du
côté de l’aiembic, une patte de fer à deux griffes, ôc du
côté de ia couiisse une tige de fer, au bout de laquelle il
y a un poids ; de ce même côté sont aussi attachées à i’es-
iîieu deux branches de fer, dont i’une est rencontrée par
le bouion de la couliste iorsqu’die s’éleve ôc fait tourner