2 R E C U E I L D E S MaCHIN E S
... Tautre soit rempli ; auiïi-tôt après le second seau redes-
1744. cend , ôt le premier en commençant à remonter se dé-
N°. 463. gage du contre-poids qui ie retenoit par l’application de
•- Textrêmité du balancier sur une branche de fer qui meut
ce contre-poids & le rétablit dans son premier état ; il
arrive ensuite au fecond seau toutes les mêmes choses quî
sont arrivées au premier : c’est par ces alternatives d’ascen-
sion & de descente des deux ièaux qui se font en temps
égal, que les mouvemens de la machine de M. de Gens-
sane sont réglés; le premier seau ne pouvant monter, qu’il
ne ferme d’abord la soupape du diaphragme qui eft dan3
le cylindre, & un moment après nouvre le tuyau d’in-
jeôtion , Ôc qu’ensuite ii ne peut aescendre ou i’autre seau
remonter, qu'il ne ferme d'abord les tuyaux d injeètion,
ôc un moment après qu’il nouvre la soupape du dia-r
phragme.
Voilà la description 5 ôc à peu près îe jeu de toutes
les parties de la machine à feu que M. Geniïane propose.
Outre les usages auxquels on a jufqu’ici empioyé ies
machines à feu5 qui est de destfécher l’eau des rnines, en
éievant cette eau à la hauteur de la machine, on a vu que
M. de Genssane compte l’élever à une plus grande hau-
teur, par exemple, à vingt-cinq pieds au-deiïus, ôc de
se servir de cette eau élevée ôc raiïTembiée dans un réser-
voir placé à cette hauteur, pour faire tourner une roue
de seize pieds de diametre par le moyen de la chûte
de cette eau de neuf pieds de hauteur, ce que l’on sçait
être très-possible.
Avec cette puiiïfance nouvelle, M. de Genssane se pro-
pose de mouvoir toutes les autres machines dont on a be-
îbin pour le travaii des mines, comme d’élever ou des
marteaux ou des pilons , ce qui se pourra toujours, pour-
vu , comme le marque M. de Geniïane , qiïon ait d’ail-
leurs aiïez d’eau pour réparer la quantité qiïil s’en èvâ?
pore par le jeu de la machine.
... Tautre soit rempli ; auiïi-tôt après le second seau redes-
1744. cend , ôt le premier en commençant à remonter se dé-
N°. 463. gage du contre-poids qui ie retenoit par l’application de
•- Textrêmité du balancier sur une branche de fer qui meut
ce contre-poids & le rétablit dans son premier état ; il
arrive ensuite au fecond seau toutes les mêmes choses quî
sont arrivées au premier : c’est par ces alternatives d’ascen-
sion & de descente des deux ièaux qui se font en temps
égal, que les mouvemens de la machine de M. de Gens-
sane sont réglés; le premier seau ne pouvant monter, qu’il
ne ferme d’abord la soupape du diaphragme qui eft dan3
le cylindre, & un moment après nouvre le tuyau d’in-
jeôtion , Ôc qu’ensuite ii ne peut aescendre ou i’autre seau
remonter, qu'il ne ferme d'abord les tuyaux d injeètion,
ôc un moment après qu’il nouvre la soupape du dia-r
phragme.
Voilà la description 5 ôc à peu près îe jeu de toutes
les parties de la machine à feu que M. Geniïane propose.
Outre les usages auxquels on a jufqu’ici empioyé ies
machines à feu5 qui est de destfécher l’eau des rnines, en
éievant cette eau à la hauteur de la machine, on a vu que
M. de Genssane compte l’élever à une plus grande hau-
teur, par exemple, à vingt-cinq pieds au-deiïus, ôc de
se servir de cette eau élevée ôc raiïTembiée dans un réser-
voir placé à cette hauteur, pour faire tourner une roue
de seize pieds de diametre par le moyen de la chûte
de cette eau de neuf pieds de hauteur, ce que l’on sçait
être très-possible.
Avec cette puiiïfance nouvelle, M. de Genssane se pro-
pose de mouvoir toutes les autres machines dont on a be-
îbin pour le travaii des mines, comme d’élever ou des
marteaux ou des pilons , ce qui se pourra toujours, pour-
vu , comme le marque M. de Geniïane , qiïon ait d’ail-
leurs aiïez d’eau pour réparer la quantité qiïil s’en èvâ?
pore par le jeu de la machine.