26.6 Recueil des Mâchine.s
—, ■ ■ .- dans une situation horisontale, par le petit cylindre
i7^, R, & par le montant Q, dans lequel ia partie ST
peut se mouvoir librement & à couiisse. Cette piéce
«-- porte deux griffes V, X, daus i’ouverture desqueiles on
fait passer les brins de soie, pour les tirer à ia croisade ,
c’cst-à-dire, après avoir croisé ies y brins que Von tire
à la fois à chaque tirage comme on ie voit en Y* Les co-
cons sont dans ia chaudiere Z, dessous iaqueiie on en-
tretient du feu : la pianche W est pour éioigner les
soies, afin qu’elies ayent le temps derefroidir avant de
parvenir sur ie devidoir.
Les considérations particulieres ôcessentieües sont: i°.
d’observer ie degré de chaleur pour les cocons que l’on
met dans ia chaudiere: car si i’eau est trop froide, ia
soie se bruie. On retire les bouts de soie en les fouet-
tant avec des verges, qui d’abord ôtent le cotton, ôc
ensuite font paroître un bout de soie sur chaque cocon :
ce bout est uniquê.
2° II faut éloigner la soie de maniere qiseiie soit
seche avant de parvenir sur i’haspe: c’est austi pour cette
raison que l’on tire à ia croisade, qui fait que i’eaiî
s 9en exprime bien mieux, & qu’elle acquiert du nerf;
on évite austi, par cette machine, i’inconvénient du
vitrage, qui sont les soies recroisées les unes sur les
autres.
Le rapport des Commissaires que Fon trouve cL
après , fait connoître que le sieur Rouviere a présenté
deux tours à tirer ia soie des cocons à M. le Contrô-
leur générai ; ii soüicitoit un privilège exclufif pour la
vente de ces machines } ii ne m’a communiqué que ceüe
dont je viens de donner la description, il l’estime pour
la meiüeure : en effet elle est conforme aux change-
mens qu’on iui a conseillé de faire, & que l’on trou-
ve détaillés dans le rapport suivant, ce qui contient
aufîi les procédés, qu’on a observés dans la compa*
—, ■ ■ .- dans une situation horisontale, par le petit cylindre
i7^, R, & par le montant Q, dans lequel ia partie ST
peut se mouvoir librement & à couiisse. Cette piéce
«-- porte deux griffes V, X, daus i’ouverture desqueiles on
fait passer les brins de soie, pour les tirer à ia croisade ,
c’cst-à-dire, après avoir croisé ies y brins que Von tire
à la fois à chaque tirage comme on ie voit en Y* Les co-
cons sont dans ia chaudiere Z, dessous iaqueiie on en-
tretient du feu : la pianche W est pour éioigner les
soies, afin qu’elies ayent le temps derefroidir avant de
parvenir sur ie devidoir.
Les considérations particulieres ôcessentieües sont: i°.
d’observer ie degré de chaleur pour les cocons que l’on
met dans ia chaudiere: car si i’eau est trop froide, ia
soie se bruie. On retire les bouts de soie en les fouet-
tant avec des verges, qui d’abord ôtent le cotton, ôc
ensuite font paroître un bout de soie sur chaque cocon :
ce bout est uniquê.
2° II faut éloigner la soie de maniere qiseiie soit
seche avant de parvenir sur i’haspe: c’est austi pour cette
raison que l’on tire à ia croisade, qui fait que i’eaiî
s 9en exprime bien mieux, & qu’elle acquiert du nerf;
on évite austi, par cette machine, i’inconvénient du
vitrage, qui sont les soies recroisées les unes sur les
autres.
Le rapport des Commissaires que Fon trouve cL
après , fait connoître que le sieur Rouviere a présenté
deux tours à tirer ia soie des cocons à M. le Contrô-
leur générai ; ii soüicitoit un privilège exclufif pour la
vente de ces machines } ii ne m’a communiqué que ceüe
dont je viens de donner la description, il l’estime pour
la meiüeure : en effet elle est conforme aux change-
mens qu’on iui a conseillé de faire, & que l’on trou-
ve détaillés dans le rapport suivant, ce qui contient
aufîi les procédés, qu’on a observés dans la compa*