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â7£ Recueïl des Machines
,,■■■ ■■■■ La difFérence dans l’adion de ces tours compards efl '
1744: donc à peu près de moitié, comme le sieur Rouviere
N 0.4(S5, le dit dans son mémoire, puisquà diametre égal nous
—-la trouvons de 130 à 5)3. Nous la croyons assez grande
pour que le tour qu'il propose merite d’être préferé
au tour ordinaire. La soie que son tour a tirée est unie -
6c nerveuse, quoique les cocons qui l’ont fournie fus«
sent assez mal choisis, le sieur Rouviere nen ayant
pas trouvé de meilleurs à Paris. Nous ne pouvons por-
ter de ce tour qu’un jugement avantageux : cependant
pour éviter toute erreur nous croyons qu’ii convien^
droit de l’envoyer en Languedoc lorsqu’il sera reèlifié *
6c d’engager M. l’Intendant à y faire travailler en sa
présence plusieurs tireuses, afin de sçavoir si elles n’y)
trouvent point quelques défauts que la longue habitude
à tirer les soies pourroit peut-être leur faire recon-«
noître, ôc que nous n’aurions pas apperçus.
Les reèlifications ou corredtions que nous proposons
sont de déterminer la distance la plus avantageuse du
va-6c-vient à i’haspe , ou de faire ensorte, par le moyen
de chevalets mobiles, que l’haspe puisse être rappro^
ché ou dloignè du va-6c-vient ; de mettre au chassls
une grande roue pour chaque haspe, de fixer chaque
haspe à son axe : enfin de ne point tailier les roues
des engrenages en étoiles, parce que le mouvement de
Tune ne ,fe communique pas uniformément à l’autre ±
6c qu’ii en résulte un mouvement par sault au va-6c-
vient. Nous ne doutons pas qu’après ces corre&ions ie
tour du sieur Rouviere ne soit d’un usage plus avantar-.
geux que. tous lcs tours dont on s’est servi jusqu’à prd*
jfent, A Paris ce g Mai 1744.
Camu s;
Hellot,
LANTERNg
â7£ Recueïl des Machines
,,■■■ ■■■■ La difFérence dans l’adion de ces tours compards efl '
1744: donc à peu près de moitié, comme le sieur Rouviere
N 0.4(S5, le dit dans son mémoire, puisquà diametre égal nous
—-la trouvons de 130 à 5)3. Nous la croyons assez grande
pour que le tour qu'il propose merite d’être préferé
au tour ordinaire. La soie que son tour a tirée est unie -
6c nerveuse, quoique les cocons qui l’ont fournie fus«
sent assez mal choisis, le sieur Rouviere nen ayant
pas trouvé de meilleurs à Paris. Nous ne pouvons por-
ter de ce tour qu’un jugement avantageux : cependant
pour éviter toute erreur nous croyons qu’ii convien^
droit de l’envoyer en Languedoc lorsqu’il sera reèlifié *
6c d’engager M. l’Intendant à y faire travailler en sa
présence plusieurs tireuses, afin de sçavoir si elles n’y)
trouvent point quelques défauts que la longue habitude
à tirer les soies pourroit peut-être leur faire recon-«
noître, ôc que nous n’aurions pas apperçus.
Les reèlifications ou corredtions que nous proposons
sont de déterminer la distance la plus avantageuse du
va-6c-vient à i’haspe , ou de faire ensorte, par le moyen
de chevalets mobiles, que l’haspe puisse être rappro^
ché ou dloignè du va-6c-vient ; de mettre au chassls
une grande roue pour chaque haspe, de fixer chaque
haspe à son axe : enfin de ne point tailier les roues
des engrenages en étoiles, parce que le mouvement de
Tune ne ,fe communique pas uniformément à l’autre ±
6c qu’ii en résulte un mouvement par sault au va-6c-
vient. Nous ne doutons pas qu’après ces corre&ions ie
tour du sieur Rouviere ne soit d’un usage plus avantar-.
geux que. tous lcs tours dont on s’est servi jusqu’à prd*
jfent, A Paris ce g Mai 1744.
Camu s;
Hellot,
LANTERNg