DOI issue:
Recueil des Machines Année 1745
DOI article:N. 468
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.30640#0384
j>86 Recueîl des Machines
yataacaaB nmwi, \QX.2L le moyen d'augmenter la longueur des dquîpà-
ijqs. ges : car si on éleve à 8 pieds de hauteur Peau du pre-
N°.468. mi'er réservoir A, quia, supposé 5 io pieds de pente,
-:_ on pourroit élever seau de séquipage GH à 18 pieds,
en lui donnant la longueur pour descendre, comme
on sa donnée au levier NO : enfin on proportionnera
les leviers suivant la disposition des réservoirs, ôc Ton
fera toujours ensorte, que le coffre inférieur puisse se
décharger dans un baquet supérieur, d'oii Fon puisse
faire usage de l’eau, qui sans cela sèroit répandue sans
aucun avantage.
M. Joly de Dijon à présenté une semblable machî-
ne dontj’ai donné la description dans le premier Tome
du Recueil des Machines, page 7 s’.
L’une & l’autre de ces machines, quoique simples
en apparence, présentent bien des difiîcuités dans i’exe'-
cution; & pour ne parler que de celle que je viens
de décrire, ii faut i° considérer la quantité d’eau que
î’on peut perdre : car un de ces baianciers n’élevera pas la
moitié de i’eau que l’on employeroit à la faire agir. Si c’ess
une eau dormante simpiement fournie par des sources,
il faudra comparer ce produit à la perte.
2 0 Si c’ess un courant que l’on dirige, îa perte par
rapport à la machine est encore beaucoup pius consi-
dérable, puisque pendant l’élévation du coffre, i’eau
qui 11e cesse point de couier, ne sert de rien au réser-
voir 011 on la veut porter ; ainsi ii faudra compter sur
un courant capable de fournir continuellement & sans
interruption.
3° Si on emploie dans l’un & l’autre cas les robinets
de dissrïbution que l’inventeur propose, il sera très-
difficiie d’en régler les mouvemens, qui se font pardes
cordes, susceptibles des impressions différentes de i’air,
& assujettira à des soins &: à des entretieris journa-
liers.
yataacaaB nmwi, \QX.2L le moyen d'augmenter la longueur des dquîpà-
ijqs. ges : car si on éleve à 8 pieds de hauteur Peau du pre-
N°.468. mi'er réservoir A, quia, supposé 5 io pieds de pente,
-:_ on pourroit élever seau de séquipage GH à 18 pieds,
en lui donnant la longueur pour descendre, comme
on sa donnée au levier NO : enfin on proportionnera
les leviers suivant la disposition des réservoirs, ôc Ton
fera toujours ensorte, que le coffre inférieur puisse se
décharger dans un baquet supérieur, d'oii Fon puisse
faire usage de l’eau, qui sans cela sèroit répandue sans
aucun avantage.
M. Joly de Dijon à présenté une semblable machî-
ne dontj’ai donné la description dans le premier Tome
du Recueil des Machines, page 7 s’.
L’une & l’autre de ces machines, quoique simples
en apparence, présentent bien des difiîcuités dans i’exe'-
cution; & pour ne parler que de celle que je viens
de décrire, ii faut i° considérer la quantité d’eau que
î’on peut perdre : car un de ces baianciers n’élevera pas la
moitié de i’eau que l’on employeroit à la faire agir. Si c’ess
une eau dormante simpiement fournie par des sources,
il faudra comparer ce produit à la perte.
2 0 Si c’ess un courant que l’on dirige, îa perte par
rapport à la machine est encore beaucoup pius consi-
dérable, puisque pendant l’élévation du coffre, i’eau
qui 11e cesse point de couier, ne sert de rien au réser-
voir 011 on la veut porter ; ainsi ii faudra compter sur
un courant capable de fournir continuellement & sans
interruption.
3° Si on emploie dans l’un & l’autre cas les robinets
de dissrïbution que l’inventeur propose, il sera très-
difficiie d’en régler les mouvemens, qui se font pardes
cordes, susceptibles des impressions différentes de i’air,
& assujettira à des soins &: à des entretieris journa-
liers.