APPROUVÏES PAR L* Â C A D ÊMI Ei hpi 1
sontaines sablées, Ôc cette sujétion de laver &*de pou-
voir changer les éponges devient un avantage dont on i
ne jouit pas iorsqu on sè sert de pierres poreuses/oulors- N
qu’on faic usage de pots-de-terre demi-cuite ôc choiüe —
exprès, ainss qu’ii se pratique en quelques endroits,
RAPPORT DES COMMISSATRES.
LE Samedi 4 Décembre 174?, M rs Nicoie & Bou-
guer lisent le rapport suivant du fîltre de M*
Amy.
Nous avons examiné, par ordre de rAcadémie, une
machine proposée par M. Amy, Avocat au Parlement
de Provence, pour purifîer l’eau. II doit être difficile
d’imaginer quelque moyen de fîltration, qui s’dloigne
beaucoup de ceux qu’on connoît déja. On se sert queh
quefois aun entonnoir bouché en-bas avec du coton;
M. Amy emploie des vascs pcrcès de. plufîeurs trous.j
qu 5ii ferme avec des morceaux d’éponges ; ôc il me£
plusieurs de ces vases les uns au defîsus des autres, afin
de réiterer sans perte de temps la filtration.
Lorsqu’ii veut avoir une quantité beaucoup plus
grande, il donne à un de ses vases la grandeur & ia
forme d’un bateau , & il le met sur une riviere : ce
grand vase ou ce bateau admettra l’eau par toutes ses
ouvertures garnies d’éponges : Teau iè communiquera
par une manche à un autre bateau dont la capacité sera
partagée en plusieurs cellules, & elle se purifiera en~
core en pafîsant de Pune à i’autre, au travers des cloi-
sons construites sur le même principe. M. Amy ne pré-
tend pas ôter par ces filtrations succesiives les mauvaî-
ses qualités qui dépendroient de causes trop inhdrentes ;
mais c’est faire beaucoup , selon lui, que de séparer
très-promptement toutes les matieres grosiiérement disi
soutes, ou simplement mêiées, qui rendent souvent seau
sontaines sablées, Ôc cette sujétion de laver &*de pou-
voir changer les éponges devient un avantage dont on i
ne jouit pas iorsqu on sè sert de pierres poreuses/oulors- N
qu’on faic usage de pots-de-terre demi-cuite ôc choiüe —
exprès, ainss qu’ii se pratique en quelques endroits,
RAPPORT DES COMMISSATRES.
LE Samedi 4 Décembre 174?, M rs Nicoie & Bou-
guer lisent le rapport suivant du fîltre de M*
Amy.
Nous avons examiné, par ordre de rAcadémie, une
machine proposée par M. Amy, Avocat au Parlement
de Provence, pour purifîer l’eau. II doit être difficile
d’imaginer quelque moyen de fîltration, qui s’dloigne
beaucoup de ceux qu’on connoît déja. On se sert queh
quefois aun entonnoir bouché en-bas avec du coton;
M. Amy emploie des vascs pcrcès de. plufîeurs trous.j
qu 5ii ferme avec des morceaux d’éponges ; ôc il me£
plusieurs de ces vases les uns au defîsus des autres, afin
de réiterer sans perte de temps la filtration.
Lorsqu’ii veut avoir une quantité beaucoup plus
grande, il donne à un de ses vases la grandeur & ia
forme d’un bateau , & il le met sur une riviere : ce
grand vase ou ce bateau admettra l’eau par toutes ses
ouvertures garnies d’éponges : Teau iè communiquera
par une manche à un autre bateau dont la capacité sera
partagée en plusieurs cellules, & elle se purifiera en~
core en pafîsant de Pune à i’autre, au travers des cloi-
sons construites sur le même principe. M. Amy ne pré-
tend pas ôter par ces filtrations succesiives les mauvaî-
ses qualités qui dépendroient de causes trop inhdrentes ;
mais c’est faire beaucoup , selon lui, que de séparer
très-promptement toutes les matieres grosiiérement disi
soutes, ou simplement mêiées, qui rendent souvent seau