APPROUVÊES PAR lAcADÉMIE.
ser dans une coulisse; en i’éievant ia poulie cesTe de
toucher la corde, ôt la bobine cesse de tourner sans iltf,
rien déranger au mouvement de ses voissnes. N°. ^70.
On donne ces mouvemens au chassis en tirant ou <-—
repoussant par une légere impression du pied une pe-
tite pédaie qui pose sur le plancher ; eüe est joiritepar
une charniere à une planchette qisune seconde char-
niere attache au chassis; la pianchette, en s’inclinant
pius"cu moins pour suivre la pédale, éieve ou rabaisse
le chassis dans sa coulisse, ainsi chaque fiieuse arrête
à voionté sa bobine pendant que ies autres bobines con-
tinuent de travailler.
Le principaf de cette machine efl d’épargner en mê-
me temps à un grand nombre de fiieuses la peine de
tourner un rouet avec le pied, mouvement qui ne laisse
pas que de fatiguer- à la longue, eües sont plus libres
& posées pius commodément pour voir , conduire Ôc
nettoyer le fil qui coule horisontalement devant elles ;
le filage est plus égal , les bobines ayant à peu près la
même vîtesse donnent à chaque fil à peu près le même
tors.
Comme cette machine ne demande que îe mouve”
ment des doigts pour chaque fil, ôc sattention d’une
iiieuse, on y peut employer les femmes incommodées
des jambes , les enfans de huitàdix ans ôc les infirmes
des hôpitaux.
Dans ies endroits 011 Fon auroit la facilité de subfli-
tuer à la manivelle qui mene cette machine une roue
mue par un courant d’eau, on pourroit avec des ren-
vois faire tourner à la sois un très-grand. nombre de
bobines, on pourroit y joindre des devidoirs, des bo-
Ibines pour monter les chaines des étoffes ou toiles s
& la quantité de ces ménagemens produiroit quelquô
avantage pour les manufaèlures ; mais l’avantage seroit
plus grand ss lon pouvoit en même temps employer à
ser dans une coulisse; en i’éievant ia poulie cesTe de
toucher la corde, ôt la bobine cesse de tourner sans iltf,
rien déranger au mouvement de ses voissnes. N°. ^70.
On donne ces mouvemens au chassis en tirant ou <-—
repoussant par une légere impression du pied une pe-
tite pédaie qui pose sur le plancher ; eüe est joiritepar
une charniere à une planchette qisune seconde char-
niere attache au chassis; la pianchette, en s’inclinant
pius"cu moins pour suivre la pédale, éieve ou rabaisse
le chassis dans sa coulisse, ainsi chaque fiieuse arrête
à voionté sa bobine pendant que ies autres bobines con-
tinuent de travailler.
Le principaf de cette machine efl d’épargner en mê-
me temps à un grand nombre de fiieuses la peine de
tourner un rouet avec le pied, mouvement qui ne laisse
pas que de fatiguer- à la longue, eües sont plus libres
& posées pius commodément pour voir , conduire Ôc
nettoyer le fil qui coule horisontalement devant elles ;
le filage est plus égal , les bobines ayant à peu près la
même vîtesse donnent à chaque fil à peu près le même
tors.
Comme cette machine ne demande que îe mouve”
ment des doigts pour chaque fil, ôc sattention d’une
iiieuse, on y peut employer les femmes incommodées
des jambes , les enfans de huitàdix ans ôc les infirmes
des hôpitaux.
Dans ies endroits 011 Fon auroit la facilité de subfli-
tuer à la manivelle qui mene cette machine une roue
mue par un courant d’eau, on pourroit avec des ren-
vois faire tourner à la sois un très-grand. nombre de
bobines, on pourroit y joindre des devidoirs, des bo-
Ibines pour monter les chaines des étoffes ou toiles s
& la quantité de ces ménagemens produiroit quelquô
avantage pour les manufaèlures ; mais l’avantage seroit
plus grand ss lon pouvoit en même temps employer à