DOI Heft:
Recueil des Machines Année 1745
DOI Artikel:N. 471
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304 Recueil des Machines
cet efïbrt sera capable d’imprimer, que de connoître k
1745*. surface ôc la figure de la proue: puisque nous sçavons
N°.47i.par diverses expériences avec combien de vîtelse ii
-faut que l’eau frappe un pied quarré, pour faire une
impulsion donnée, nous croyons pouvoir évaluer cette
furface à environ 110 pieds quarrés dans les vaifîeaux
du 3 me rang ou de 60 canons, c’est-à-dire? que la sur-
face antérieure de leur carene, quoiqu elle soit beau-
coup plus grande, se réduit à peu-près à cette quantité
à cause de sa convexité ou de sa saillie qui diminue
la résistance de l’eau, en rendant les angles d’incidence
plus petits à l’égard de chaque partie de la surface»
Or un plan ae iio pieds quarrés doit se mouvoir dans
l’eau de mer avec une vîtesie d’enyiron 4 pieds ôc de-
mi par seconde, pour éprouver'une résistance de 3000
livres. Ainsi ies vaisieaux du 3 e rang prendroient, par
le moyen des nouveiles rames , une vîtesie à faire envi-
ron 2 5oo toises pat Kcure, si sa&ion que nous avons
trouvée de 3000 -li-vres étoit continue, au lieu quelle
ne peut durer tout au pius-qu’une des trols ou quatre
parties du temps que durera chaque révolution de l’axe
caudé. Ii ne.faut pas reprocher à i’Àuteur cette perte :
car outre que .c’est la même chose daus ies galeres où
l’on a tâché de tirer parti de tout, ce n’est pas un mal ,
vû Ja mamere-dont nous sommes capablesb’agir , qu ii
y ait -dans ie travail des rameurs comme une espece de
repos qui donnant lieu au renouvellement des forces, 1
les mette en état de frapper l’eau tous ensemble avec
une certaine vîtesie. Si on xendoit l’efFort condnu en
répandant égaiement sadtion sur toute ia durée de la
révolution, l’efiort se trouveroit beaucoup moins grand
la name agiroit avec une extrême lenteur , ôc il n*y au-
roit presque plus d’impulsion ; parce qu’il n’y auroit
plus cette espece de faccadô dont dépend ia grandeur
du choo, Toi^t considérb, le vaisieau ne peut guere faire
que
cet efïbrt sera capable d’imprimer, que de connoître k
1745*. surface ôc la figure de la proue: puisque nous sçavons
N°.47i.par diverses expériences avec combien de vîtelse ii
-faut que l’eau frappe un pied quarré, pour faire une
impulsion donnée, nous croyons pouvoir évaluer cette
furface à environ 110 pieds quarrés dans les vaifîeaux
du 3 me rang ou de 60 canons, c’est-à-dire? que la sur-
face antérieure de leur carene, quoiqu elle soit beau-
coup plus grande, se réduit à peu-près à cette quantité
à cause de sa convexité ou de sa saillie qui diminue
la résistance de l’eau, en rendant les angles d’incidence
plus petits à l’égard de chaque partie de la surface»
Or un plan ae iio pieds quarrés doit se mouvoir dans
l’eau de mer avec une vîtesie d’enyiron 4 pieds ôc de-
mi par seconde, pour éprouver'une résistance de 3000
livres. Ainsi ies vaisieaux du 3 e rang prendroient, par
le moyen des nouveiles rames , une vîtesie à faire envi-
ron 2 5oo toises pat Kcure, si sa&ion que nous avons
trouvée de 3000 -li-vres étoit continue, au lieu quelle
ne peut durer tout au pius-qu’une des trols ou quatre
parties du temps que durera chaque révolution de l’axe
caudé. Ii ne.faut pas reprocher à i’Àuteur cette perte :
car outre que .c’est la même chose daus ies galeres où
l’on a tâché de tirer parti de tout, ce n’est pas un mal ,
vû Ja mamere-dont nous sommes capablesb’agir , qu ii
y ait -dans ie travail des rameurs comme une espece de
repos qui donnant lieu au renouvellement des forces, 1
les mette en état de frapper l’eau tous ensemble avec
une certaine vîtesie. Si on xendoit l’efFort condnu en
répandant égaiement sadtion sur toute ia durée de la
révolution, l’efiort se trouveroit beaucoup moins grand
la name agiroit avec une extrême lenteur , ôc il n*y au-
roit presque plus d’impulsion ; parce qu’il n’y auroit
plus cette espece de faccadô dont dépend ia grandeur
du choo, Toi^t considérb, le vaisieau ne peut guere faire
que