312 Recueil des Machines
■■■■ ■" » blabîe à ceux qu’oa emploie ordinairement pour brû*<
1745'. 1 er i e ca^ e*
N°.q72. II pîace ausfi sur le fourneau un trepied, dont les
—-jambes entrent dans le fourneau sur lequel on peut faire
chauffer de seau, ôc y faire du café.
Autre expérknce.
Enfîn nous avons cru devoir essayer encore si ces mar-
mites étoient propres à faire dubouillon, ôc pour varier
l’expérience, nous avons mis avec la viande beaucoup de
différentes especes de légumes ; elles s’y sont très - bien
cuites, & on en a fait d’exceilent potage sans avoir été
obligé d’employer plus de charbon que les trois quarte-
rons qui sont nécenaires pour remplir le fourneau.
Concluslon.
L’idée de placer un fourneau au milieu de seau que
l’on veut échauffer , n’est point nouvelle : l’appii-
cation de ce moyen d’échausfer l’eau se voit dans les
grandes cuifînes pour les chaudieres à laver la vaisfelie.
Les Hollandois en font usage pour avoir toujours de
l’eau chaude pour faire leur thé; enfin on en a vu quei-
ques-uns très-utilement employés pour des fourneaux de
chymie; mais on a l’obligation à M. Pigage d’avoir
étendu l’usage de ce fourneau , ôc d’en avoir fait une
application qui peut être très-avantageuse Ôc très-éco-
nomique sur-tout, pour les petites famiiles.
Les expériences que nous avons faites sur cette mar-»'
mite, nous persuadent qu’en les suspendant comme les
bGusioIes marines , elles pourroient être utiles à ia mer,
sur-tout pour la chaudiere de i’équipage, Ôc nous croyons
qu’il conviendroit d’en faire l’épreuve pour la marmite
des malades; mais il auroit été bon queM. Pigage eut
pu de'terminer quel diametre ii conviendroit de don-
ner au fourneau réiativement à la grandeur de la mar-
mite.
RECUEIL*
■■■■ ■" » blabîe à ceux qu’oa emploie ordinairement pour brû*<
1745'. 1 er i e ca^ e*
N°.q72. II pîace ausfi sur le fourneau un trepied, dont les
—-jambes entrent dans le fourneau sur lequel on peut faire
chauffer de seau, ôc y faire du café.
Autre expérknce.
Enfîn nous avons cru devoir essayer encore si ces mar-
mites étoient propres à faire dubouillon, ôc pour varier
l’expérience, nous avons mis avec la viande beaucoup de
différentes especes de légumes ; elles s’y sont très - bien
cuites, & on en a fait d’exceilent potage sans avoir été
obligé d’employer plus de charbon que les trois quarte-
rons qui sont nécenaires pour remplir le fourneau.
Concluslon.
L’idée de placer un fourneau au milieu de seau que
l’on veut échauffer , n’est point nouvelle : l’appii-
cation de ce moyen d’échausfer l’eau se voit dans les
grandes cuifînes pour les chaudieres à laver la vaisfelie.
Les Hollandois en font usage pour avoir toujours de
l’eau chaude pour faire leur thé; enfin on en a vu quei-
ques-uns très-utilement employés pour des fourneaux de
chymie; mais on a l’obligation à M. Pigage d’avoir
étendu l’usage de ce fourneau , ôc d’en avoir fait une
application qui peut être très-avantageuse Ôc très-éco-
nomique sur-tout, pour les petites famiiles.
Les expériences que nous avons faites sur cette mar-»'
mite, nous persuadent qu’en les suspendant comme les
bGusioIes marines , elles pourroient être utiles à ia mer,
sur-tout pour la chaudiere de i’équipage, Ôc nous croyons
qu’il conviendroit d’en faire l’épreuve pour la marmite
des malades; mais il auroit été bon queM. Pigage eut
pu de'terminer quel diametre ii conviendroit de don-
ner au fourneau réiativement à la grandeur de la mar-
mite.
RECUEIL*