35-6 Recueil des Machines
d’un télescope de deux pieds huit pouces, à un quart-
i74<5. de-cercle de même rayon 5 lequelil croit devoir donner
No 47 la même précision qu’un quart-de-cercle ordinaire de
-- vingt pieds de rayon; quoiqu’il y ait iieu de douter de
ce dernier article, & que même il se présente des diffi-
cultés considérables, comme le déplacement des miroirs
qu’on peut être obligé de repolir , & les vérifications
fre'quentes que cet instrument exigera; cependant ce que
l’Auteur propose eft d’assez grande importance pour
mériter qu’on i’encourage à i’exécuter : en foi de quoi
j’aisignéieprésent certificat. AParis, le ioO&obre 1748,
Signé, Grandjean de Fouchy.
Observations de M. Pajsement sur les objecHons contenues
dans le Cerdscat ci-dejjus,
C’est M. PasTement qui parle.
II paroît par le troifîeme article du cerdsicat de l’Aca-
dèmie, qu’elle apprèhende que le tèlefcope de deux pieds
huit pouces ne fafse pas autant d’esset qu’une lunette de vingt
pieds ; mais c’esl qu’alors on n’avoit pas encore comparè de
mes tèlescopes à de pareilles lunettes.
M. Cafsini, au mois d’Août 1748 , a comparè un des
tèlefcopes que j’ai sait pour M. le Ckancelier, avec des lu-
nettes de Campani de dix-huit pieds. M. CaJJîni pere ob-
servoit une èmerfion d’un jatellite de Jupiter avec mon tèlefcope
de trente-deux pouces. M. Thury obfervoit avec une lunette
de Campani de dix-huit pieds, M- Maraldi observoit avec
une autre, & le mèmc jour M. de Lijle objèrvoit la même
èmerfion au dome du Luxembourg, qui efl fur la mèridienne
de l’Obfervatoire, avec une lunette de vingt-deux pieds j
& tous Les quatre Obfervateurs ont obfervè L’èmersîon dans
la même feconde, soit avec le tèlefcope foit avec Les Lunettes.
Donc le tèlefcope sait autant d’ejfetj car s’ÏL ne grojjîjsoit
d’un télescope de deux pieds huit pouces, à un quart-
i74<5. de-cercle de même rayon 5 lequelil croit devoir donner
No 47 la même précision qu’un quart-de-cercle ordinaire de
-- vingt pieds de rayon; quoiqu’il y ait iieu de douter de
ce dernier article, & que même il se présente des diffi-
cultés considérables, comme le déplacement des miroirs
qu’on peut être obligé de repolir , & les vérifications
fre'quentes que cet instrument exigera; cependant ce que
l’Auteur propose eft d’assez grande importance pour
mériter qu’on i’encourage à i’exécuter : en foi de quoi
j’aisignéieprésent certificat. AParis, le ioO&obre 1748,
Signé, Grandjean de Fouchy.
Observations de M. Pajsement sur les objecHons contenues
dans le Cerdscat ci-dejjus,
C’est M. PasTement qui parle.
II paroît par le troifîeme article du cerdsicat de l’Aca-
dèmie, qu’elle apprèhende que le tèlefcope de deux pieds
huit pouces ne fafse pas autant d’esset qu’une lunette de vingt
pieds ; mais c’esl qu’alors on n’avoit pas encore comparè de
mes tèlescopes à de pareilles lunettes.
M. Cafsini, au mois d’Août 1748 , a comparè un des
tèlefcopes que j’ai sait pour M. le Ckancelier, avec des lu-
nettes de Campani de dix-huit pieds. M. CaJJîni pere ob-
servoit une èmerfion d’un jatellite de Jupiter avec mon tèlefcope
de trente-deux pouces. M. Thury obfervoit avec une lunette
de Campani de dix-huit pieds, M- Maraldi observoit avec
une autre, & le mèmc jour M. de Lijle objèrvoit la même
èmerfion au dome du Luxembourg, qui efl fur la mèridienne
de l’Obfervatoire, avec une lunette de vingt-deux pieds j
& tous Les quatre Obfervateurs ont obfervè L’èmersîon dans
la même feconde, soit avec le tèlefcope foit avec Les Lunettes.
Donc le tèlefcope sait autant d’ejfetj car s’ÏL ne grojjîjsoit