APPROUVÉES PAR l’AcADÉMIE. 363
Outre le mouvement qu’a le miroir RS sur son axe
horisontal, il est encore mobile dans un autre sens, & 1747.
on jpeut par lesvis V,X, fixer le miroir à telle position N°. 4780
oblique ou droite, que son juge à propos. Ce miroir -
étant aullt mobile sur son centre Y, la vis Z est pour le
poser relpe&ivement parallele au petit miroir I; enfin
le grand miroir R S est divisé verticalement par un trait
de diamant, & îe petit miroir I, par un cheveu.
W est un couvercle pour garantir une partie de lâ
glace de deiTus F, & empêcher que celui qui bornoye
dans le miroir R , ne la ternisse par son haleine.
Avant de se servir de cet instrument 5 il le faut rec*
tifier ; pour cela, il faut premiérement faire ensorte que
1 image du cheveu du petit miroir résséchi dans le grand
coïncide bien avec le trait de diamant, tracé sur îe grand
nnroir RS, & que ces deux lignes, qui alors n’en fonc
plus qu’une, pasîent exadtement par le centre de la rose
G, résséchie dans le grand miroir.
On parviendra à faire coïncider ces lignes, en incli-
nant pîus ou moins le grand miroir R S dans le pîan
de son axe ; & quand on aura trouvé la vraie situation
de ce miroir, on sassujettira en serrant les vis V, X, qui
sont derriere : secondement 3 il faut rendre les plans des
deux miroirs RS, I, bien paralleles l’un à l’aucre : on
connoîtra s’ils le sont, quand on verra l’horison à travers
Jes parties non étamées P, P ; & le même horison, réssé-
chi d’abord par le petit miroir, comme dans la partie
étamée du grand miroir, former ùne îigne droite; si cette
ligne est interrompue, c’est signe que les deux miroirs
ne sont pas paralleles. On rétablira le parallelisme en
tournant un peu la vis qui soutient le petit miroir, ou
même la vis Z , derriere le grand miroir ; mais on ne
touchera à cette vis que quand la différence sera très--
petite : il faut encore qu’en penchant l’instrument à droite
ou à gauche , l’horison réfléchi ne se quitte poipt; car
Z 2 ij
Outre le mouvement qu’a le miroir RS sur son axe
horisontal, il est encore mobile dans un autre sens, & 1747.
on jpeut par lesvis V,X, fixer le miroir à telle position N°. 4780
oblique ou droite, que son juge à propos. Ce miroir -
étant aullt mobile sur son centre Y, la vis Z est pour le
poser relpe&ivement parallele au petit miroir I; enfin
le grand miroir R S est divisé verticalement par un trait
de diamant, & îe petit miroir I, par un cheveu.
W est un couvercle pour garantir une partie de lâ
glace de deiTus F, & empêcher que celui qui bornoye
dans le miroir R , ne la ternisse par son haleine.
Avant de se servir de cet instrument 5 il le faut rec*
tifier ; pour cela, il faut premiérement faire ensorte que
1 image du cheveu du petit miroir résséchi dans le grand
coïncide bien avec le trait de diamant, tracé sur îe grand
nnroir RS, & que ces deux lignes, qui alors n’en fonc
plus qu’une, pasîent exadtement par le centre de la rose
G, résséchie dans le grand miroir.
On parviendra à faire coïncider ces lignes, en incli-
nant pîus ou moins le grand miroir R S dans le pîan
de son axe ; & quand on aura trouvé la vraie situation
de ce miroir, on sassujettira en serrant les vis V, X, qui
sont derriere : secondement 3 il faut rendre les plans des
deux miroirs RS, I, bien paralleles l’un à l’aucre : on
connoîtra s’ils le sont, quand on verra l’horison à travers
Jes parties non étamées P, P ; & le même horison, réssé-
chi d’abord par le petit miroir, comme dans la partie
étamée du grand miroir, former ùne îigne droite; si cette
ligne est interrompue, c’est signe que les deux miroirs
ne sont pas paralleles. On rétablira le parallelisme en
tournant un peu la vis qui soutient le petit miroir, ou
même la vis Z , derriere le grand miroir ; mais on ne
touchera à cette vis que quand la différence sera très--
petite : il faut encore qu’en penchant l’instrument à droite
ou à gauche , l’horison réfléchi ne se quitte poipt; car
Z 2 ij