ÀPPROUVÊES PAR î/ÂCADÊMïEj
Cessaire pour avoir une observation exade , si Tastre est ■———■»
très-près de rhorison ; 1747*
6°. Ce compas, par la facilité de voir du même coup N°.478.
'd’œil l’objet ôt le degré, est plus commode pour le re-
levement des côtes, pour celui du sillage du vaisseau, ôc
pour celui d’un objet quelconque , qu aucun de ceux qui
iont en usage à la mer ;
7 e. Si on y ajoutoit une lumiere, onpourroit observer
i’azimuth des étoiles , en sachant sheure ôc la minute ,
!& déduire la variation de l’aiguilie.
RAPPORT DES COMMISSAIRES.
LE Samedi 28 Janvier 1747, MM. de la Condamine
ôt Bouguer lisent le rapport suivant du compas de
yariation de M. le Maire.
Nous avons examiné, par ordre de rAcàdémiê, le nou*
veau compas de variation du sieur le Maire le fils, Ingé-
nieur en instrumens de mathématique , dans lequel ,
par le moyen de deux miroirs paralleles , ôt d’une double
réssexion de l’image du Soieil, il fait concourir cette
îmage avec ceile de la rose du compas une fois résséchie;
ensorte qu’un seul observateur peut d’un coup-d’œil re-
marquer à quel degré de la circonférence de la boussole
répond simage du Soleii, ôt observer par ce moyen l’am-
plitude ou l’azimuth de cet astre,
Deux glaces étant paralleles , ii est évident que le
rayon résséchi de i’une à l’autre, fera des angies alternes
sur les deux giaces, ôc par conséquent redeviendra après
la seconde réssexion paraîiele au rayon incident. Comme
l’usage le plus ordinaire du compas de variation est 1 ob-
servation des amplitudes du Soleil : dans le nouveau com-
pas, l’Auteur fait faire à ses deux miroirs des angles de
cent vingt degrés d’une part, Ôt de soixante de l’autre,
avec le fond de la boîte de la boussole, ensorte que lois?
Cessaire pour avoir une observation exade , si Tastre est ■———■»
très-près de rhorison ; 1747*
6°. Ce compas, par la facilité de voir du même coup N°.478.
'd’œil l’objet ôt le degré, est plus commode pour le re-
levement des côtes, pour celui du sillage du vaisseau, ôc
pour celui d’un objet quelconque , qu aucun de ceux qui
iont en usage à la mer ;
7 e. Si on y ajoutoit une lumiere, onpourroit observer
i’azimuth des étoiles , en sachant sheure ôc la minute ,
!& déduire la variation de l’aiguilie.
RAPPORT DES COMMISSAIRES.
LE Samedi 28 Janvier 1747, MM. de la Condamine
ôt Bouguer lisent le rapport suivant du compas de
yariation de M. le Maire.
Nous avons examiné, par ordre de rAcàdémiê, le nou*
veau compas de variation du sieur le Maire le fils, Ingé-
nieur en instrumens de mathématique , dans lequel ,
par le moyen de deux miroirs paralleles , ôt d’une double
réssexion de l’image du Soieil, il fait concourir cette
îmage avec ceile de la rose du compas une fois résséchie;
ensorte qu’un seul observateur peut d’un coup-d’œil re-
marquer à quel degré de la circonférence de la boussole
répond simage du Soleii, ôt observer par ce moyen l’am-
plitude ou l’azimuth de cet astre,
Deux glaces étant paralleles , ii est évident que le
rayon résséchi de i’une à l’autre, fera des angies alternes
sur les deux giaces, ôc par conséquent redeviendra après
la seconde réssexion paraîiele au rayon incident. Comme
l’usage le plus ordinaire du compas de variation est 1 ob-
servation des amplitudes du Soleil : dans le nouveau com-
pas, l’Auteur fait faire à ses deux miroirs des angles de
cent vingt degrés d’une part, Ôt de soixante de l’autre,
avec le fond de la boîte de la boussole, ensorte que lois?