DOI issue:
Recueil des Machines Année 1747
DOI article:N. 479
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.30640#0491
'approuvées par l’Acadiîmie: 571
que l’obliquité des ailerons, qui cause l’efïet, soit à droit
ou à gauche, suivant l’emplacement du mouiin vers Fune 1747.
ou lautre rive; car la roue n’a d’autre appui que l’eau N°. 475?,
même dans laquelle elle ssotte. -—
On ne s’attachera point ici à la constru&ion particu-
liere de cette roue, dont le principe de force est connu
depuis long-temps : il n’y a de nouveau que l’application
que le sieur Dubost en fait, pour alier chercher fort
loin un mouvement que l’on conduit dans un moulin.
On pose cette machine diagonalement sur la riviere ;
& pour ne point embarrassTer la navigation, on fixe au
point N (fig. ^.) sur le bord, la proue du bateau , ôc le
reste OP va chercher le courant.
A l’extrêmité R de cette roue, est fiché, dans le bout
de l’arbre, un tourillon de fer , qui tourne dans une
piece de bois qui ssotte avec ledit arbre ; ôc au bout de
cette piece de bois , est attach^e une cnrde, R S qni sert
à empêcher que la roue ne se jette trop avant dans le
courant, ôc pour ia tirer sur les rives quand ii est né-
cesiaire.
Cette roue ssottant toujours ne peut efîuyer de dommage
’de la part des chocs des bateaux, auxquels ils n’opposent
aucune résistance, ce qui cependant ne peut arriver que
par un bateau échappé ou mal conduit. Mais il n’en se-
roit pas de même des radeaux, qui pourroient, en passsant, 1
s’accrocher entre les ailerons qui ne seront pas en état
de résister; mais ce mal peut être réparé en peu de temps.
RAPPORT DES COMMISSAIRES.
LE Mercredi 22 Mars 1747, MM. Duhamel, Camus
ôc Bouguer lisent ie rapport suivant des moulins du
Rhône.
Nous avons examiné, par ordre de l’Académie, un
Mémoire dans lequel on propose de changer la forme
Aaa ij
que l’obliquité des ailerons, qui cause l’efïet, soit à droit
ou à gauche, suivant l’emplacement du mouiin vers Fune 1747.
ou lautre rive; car la roue n’a d’autre appui que l’eau N°. 475?,
même dans laquelle elle ssotte. -—
On ne s’attachera point ici à la constru&ion particu-
liere de cette roue, dont le principe de force est connu
depuis long-temps : il n’y a de nouveau que l’application
que le sieur Dubost en fait, pour alier chercher fort
loin un mouvement que l’on conduit dans un moulin.
On pose cette machine diagonalement sur la riviere ;
& pour ne point embarrassTer la navigation, on fixe au
point N (fig. ^.) sur le bord, la proue du bateau , ôc le
reste OP va chercher le courant.
A l’extrêmité R de cette roue, est fiché, dans le bout
de l’arbre, un tourillon de fer , qui tourne dans une
piece de bois qui ssotte avec ledit arbre ; ôc au bout de
cette piece de bois , est attach^e une cnrde, R S qni sert
à empêcher que la roue ne se jette trop avant dans le
courant, ôc pour ia tirer sur les rives quand ii est né-
cesiaire.
Cette roue ssottant toujours ne peut efîuyer de dommage
’de la part des chocs des bateaux, auxquels ils n’opposent
aucune résistance, ce qui cependant ne peut arriver que
par un bateau échappé ou mal conduit. Mais il n’en se-
roit pas de même des radeaux, qui pourroient, en passsant, 1
s’accrocher entre les ailerons qui ne seront pas en état
de résister; mais ce mal peut être réparé en peu de temps.
RAPPORT DES COMMISSAIRES.
LE Mercredi 22 Mars 1747, MM. Duhamel, Camus
ôc Bouguer lisent ie rapport suivant des moulins du
Rhône.
Nous avons examiné, par ordre de l’Académie, un
Mémoire dans lequel on propose de changer la forme
Aaa ij