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Académie des Sciences <Paris> [Editor]
Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent — 7.1734/​54 (1777) [Cicognara, 917G]

DOI issue:
Recueil des Machines Année 1747
DOI article:
N. 479
DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.30640#0493
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APPROUVÉES PAR l’AcADÉMIE. 37^
ment le moulin tourne, le choc de Feau produit encore
im autre effet, à cause du sens dans lequei on incline les 17^7.
aubeso 11 fait prendre au bateau & à la vis une situation N°.47p.

oblique par rapport au courant, ce qui permet de mettre --

la proue du bateau presque à terre, & ce qui doitrendre
la navigation pîus libre. L’avantage nous paroît indu-
bitable à cet égard : mais obligés de juger sur les seules
P 1 eces qui nous ont été remises, & sur le plan qui y est
joint, nous n’oserions pas affirmer qu’il ffit absolument
nécessaire, pour se le procurer, de renoncer entiére-
ment aux anciens moulins. II nous paroît qisil ne faut
attribuer la plupart des accidens fâcheux, qui sont ar-
rivés jusqu à présent sur cette partie du Rhône, qu’à îa
trop grande avidité pour le gain qu’ont eu les Meuniers
ou les Propriétaires des moulins. Ils n’ont pas sans doute
voulu consentir à moudre moins vîte qu’on le fait dans
les autres endroics duRliône, aux cnviiuus de la Yiile :
ils se sont même proposé peut-être de semporter, &
ils n’ont pas fait difficulté d’avancer leurs bateaux jusque
dans le milieu du courant, sans avoir égard ni à la dif-
ficulté qu’iîs causoient à Ja navigation, ni au périi au-
quei ils s’exposoient eux-mêmes. Si, pour que des moulins
soient capables d’aôiion lur le Rhône, sur un de ses prin-
cipaux bras, & dans un endroit où il n’a pas, selon le
plan, quarante toises de largeur, il étoit absolument né-
cessaire de se servir de la plus grande vîtesse de ce sseuve
rapide, comment feroit-on sur toutes les autres rivieres,
dont Ja vîtesse efl conssdérablement moins grande ? Ap-
paremment qu’on rapprocha tiup lco bateaux du rivage,
îorsque les ordres en furent donnés, il y a dix ou douze
ans. Mais ne pourroit-on pas se contenter de les rappro-
cher de vingt-cinq ou trente pieds du bord occidental,
ce qui ne ies feroit sortir que peu de l’endroit le plus
ïapide , & ce qui les laisseroit toujours dans un lieu
plus avantageux que celui qu’on defline aux nouveaux
moulins l
 
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