Académie des Sciences <Paris> [Hrsg.]: Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent (7.1734/54 (1777)) [Cicognara, 917G]

404 Recueil des Machines
— peut être susceptible, & n a rien donné d’assez clair sur
ti7£ 14 cet objet pour être rapporté ici.

N°.484. La plûpart des remontoirs de pendule que Fon cite
— ■ ■- dans le certificat ci-après, en produisant le même effet,

sont d’une construâion beaucoup moins embarrassante
que ce que M. le Plat propose, qui cependant peut être
simplifié suivant les endroits oii i’on voudroit l’étabiir.

RAPPORT DES C OMMISS AIRES.
Du Samedi 3 o Janvier 1751.

NOus avons examiné, par ordre de l’Académie, une
machine proposée par M. ie Plat, Horloger, pour
remonter les pendules par le moyen d’un courant ssair.

Les Horlogers instruits , par la raison & par l’expé-
rience, que ies horloges à poids vont avec pius de jus-
tesse que ceiles qui sont à ressort, ont imaginé différens
moyens pour substituer des poids aux ressorts des mou-
vemens des pendules à consoles, dans lesquelles on ne
peut faire descendre des poids que de queiques pouces.

Le moyen le plus simple qui se présentoit pour faire
marcher une pendule pendant plusieurs jours, en ne fai-
sant descendre le poids moteur que d’une très - petite
quantité, étoit de multipiier les roues du mouvement :
mais en empioyant un pîus grand nombre de roues, les
horloges devenoient moins exadies, & plus sujettes à
arrêter.

Pour avoir des pendules plus régulieres , avec un poids
qui descend très-peu, on a imaginé différentes machines,
pour remonter ie poids de temps en temps.

M. God ron a fait une de ces machines , qui remontoit
îe poids du mouvement de deux en deux ou de trois en
trois minutes.

M. le Bon, Horloger, M. de Boistissendeau, & dans
Ja suite M. Thiout, ont fait remonter ies poids des mou-