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Galerie Flechtheim [Mitarb.]
Der Querschnitt — 1.1921

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Heft 4/5
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Bohnenkamp, Heinrich: Ein Tag aus meinem Leben
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Salmon, André: Pariser Brief, [2]
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https://doi.org/10.11588/diglit.62259#0194

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auch nicht lange, da wird schon gerufen: „Feierabend“. Nun geht
es zurück nach dem Hauptschacht. Dort angekommen, kriegt man
seine Nummer und geht auf den Korb. Aber noch ist man nicht
über Tage, denn man weiss nicht, ob der Korb oben heil ankommt.
Ist er aber glücklich oben, dann geht es so schnell wie möglich in
die Waschkaue. Da zieht man sich nun schnell die dreckigen
Sachen aus, und dann gehts unter die Brause, da buckelt nun einer
dem andern, damit man wieder reine ist. Wenn er fertig gebuckelt
ist, werden die schmutzigen Sachen an seinen Haken in Höhe ge-
zogen, und der Bergmann fühlt sich in seine Kleider wieder als
feinen Kerl.
Heinrich Bohnenkamp
Hauer auf Zeche Langenbrahm bei Essen
(Vorwort zur Bergarbeiter-Mappe von Willi Borutta)
PARISER BRIEF
La saison 1920-1921 s’est terminee en beaute. Et cependant,
jamais peut-etre les peintres parisiens n’ont vecu dans plus d’isole-
ment. C’est qu’il Importe aujourd’hui d’etre fort, d’etre puissant, de
realiser, chacun (si Dieu aide!) l’ceuvre permise par les belles de-
couvertes de voici dix et vingt ans, ä present que ces belles decou-
vertes ont perdu le pouvoir de surexciter suffisamment les derniers
venus pour leur donner l’illusion de vivre assez. A moins qu’il ne
s’agisse de bons artistes de deuxieme plan et des ordinaires suiveurs,
pour que ce qui d’abord fit scandale penetre sans tapage dans les
profondeurs quotidiennes. J’ai colle sur un Almanach des Postes et
Telegraphes un cliche de la galerie Simon; aucun de mes visiteurs
— il est vrai que c’est colle avec un soin attendrissant — ne doute
que cet almanach n’ait ete offert “tel que” par le bon facteur, en
me la souhaitant bonne et heureuse. Mais au 1er janvier 1925,
l’ami facteur l’offrira tout de bon, et authentique, ä ma concierge
qui s’en delectera. Alors, je vous le demande, oü donc M. Uhde
ira-t-il chercher les signes emouvants du “style concierge”?
L’ceuvre de vulgarisation est entreprise ä Montparnasse. Ca
a commence par une exposition sur les murs du Cafe du Parnasse,
face au Dome. Tonte la presse en a parle. Les grands journeaux
y ont delegue leurs photographes. Desormais l’exposition est per-
manente. Les disciples de la deuxieme generation s'y multiplient assez
pour que l’etablissement rival du Petit Napolitain, specialite de

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