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Galerie Flechtheim [Contr.]
Der Querschnitt — 1.1921

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Salmon, André: La captivité de Cézanne
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https://doi.org/10.11588/diglit.62259#0014

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Presentez . . . armes!
Le vieillard sublime fut grandement touche de cet hommage,
si gentil dans son emphase.
Pourtant, la vue des vingt-quatre lebels ne laissait pas que
de le tourmenter et, serrant avec effusion la main de son admi-
rateur, il ne put se
defendre de s’en-
querir:
— Ilsnesontpas
charges, au meins?
II prononcait
« au moinsse », a la
provencale.
On assure que
Cezanne mit si peu
de bonne volonte ä
prendre en mains de
tels Instruments
qu’on dut renoncer.
II ne voulut pas
faire la guerre. On
le laissa en paix.
La mort qui voulait
qu’un peintre fut
tue ä la bataille
jugula le pauvre
Henri Regnault.
Or, bien que n’ayant pas voulu faire le metier de Soldat, lä
oü, precisement, ce metier est le plus beau et le plus rüde, voici
Cezanne prisonnier, captif en Allemagne ... pas moinsse!
Douce captivite, si ceux qui le gardent jalousement ne mar-
quent jamais une joie si vive, et si cordiale, que quand nous ve-
nons de France pour rendre visite au grand Provencal.
Tout de meine, c’est bien loin quand le Louvre est si pres!
B., oü le collectionneur R. a reuni vingt-sept des plus beiles
de toiles du maitre, est un faubourg industriel de Düsseldorf.
* Als dieses Bild in der Nemes-Sammlung 1912 in Düsseldorf ausgestellt war,
besahen es sich Eduard von Gebhardt und Max Liebermann; dieser voller Be-
geisterung; jener aber in seinem rheinischen Baltisch: „Aber der Arm ist doch viel
zu lang“! Darauf Liebermann in seinem schönsten Berlinisch: „Wissen Se, wissen
Se, der Arm is so jut jemalt, der kann iarnich lang jenug sein!“

Der Italiener junge *
 
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