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Revue archéologique — N.S.19.1869

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https://doi.org/10.11588/diglit.25485#0238

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REVUE ARCHÉOLOGIQUE.
religieux bénédictin de la congrégation de Saint-Maur. — Nouvelle édition, pu-
bliée sous la direction de M. Léopold Delisle, membre de l'Institut. — Paris, Victor
Palmé, éditeur des Bollandistes, etc. 1869, 1 vol. in-fol.decLxx-882 pages. Imprimé
par Oudin, à Poitiers. Prix de souscription : 50 fr.
Depuis quelques années, l'étude de nos origines a pris un nouvel essor.
De tous les points du territoire, les recherches locales se multiplient et se
développent, et tantôt les résultats s'accumulent entre les mains des per-
sonnes qui, dans les départements, préparent soit unDt'ch'omtçure %apopra-
p/dgae, soit un Répertoire arc/iécdoghgMe, tantôt ils convergent au centre
pour enrichir le D:'ctio7maû"e de ta Gante, rédigé par la Commission impé-
riale de topographie. Les Sociétés académiques ont vu leur nombre s'ac-
croître à mesure que le mouvement historique a pris une plus grande
extension, et le dépouillement bibliographique de leurs publications, fait
d'une manière complète depuis plus de dix ans par les soins de l'admi-
nistration (1), met en pleine lumière toute l'importance de ce mouvement.
Le désir de connaître 1 histoire nationale a gagné, en province autant
qu'à Paris, presque tous les hommes d'étude et même de loisir; mais com-
ment le satisfaire si l'on n'a pas dans les mains les instruments élémen-
taires qui doivent servir au défrichement du terrain historique? Combien
n'avons-nous pas encore de bibliothèques pubiiques/au centre de nos dé-
partements, où l'on ignore jusqu'à l'existence de ces admirables collections
entreprises et longtemps poursuivies par les bénédictins de Saint-Maur,
et continuées aujourd'hui par l'Académie des inscriptions ! Cependant,
ii n'v a pour ainsi dire aucun fruit sérieux à espérer d'un travail qui
n'aura pas été mûrement préparé au moyen de ces grands recueils. Le
plus utile au point de vue qui nous occupe et tout ensemble lepius rare
aujourd'hui, c'est assurément la CoFec7do?r des MshrrMHS des Gardes et de
ta France. Aussi voulons-nous souhaiter la bienvenue à l'œuvre coura-
geuse que vient de commencer M. Victor Palmé, déjà si honorablement
connu par sa nouvelle édition des Bollandistes (Acta sanc^ortwr) et de l'Rr's-
totre tdtéraû"e de ta France. Nous n'avons pas à nous étendre sur l'intérêt
exceptionnel que présente ce premier volume, oùûgure tout ce que l'an-
tiquité nous a laissé sur nos pères. H convient plutôt de montrer par queis
points i'ancienne édition et la nouvelle se ressemblent et diffèrent.
D'abord ies auteurs delà nouvelle édition, voulant faciliter les recher-
ches, ont pris soin de maintenir très-rigoureusement la disposition typo-
graphique de ia première. On a respecté jusqu'à {'orthographe, de manière
à reproduire autant que possible la physionomie d'un livre daté de 1738.
De cette manière, le possesseur d'une collection incomplète pourra com-
bler les lacunes avec un volume de la réimpression sans jeter trop de dis-
parate dans son exemplaire.
D'autre part, l'ancienne édition est entachée d'imperfections inhérentes,
sinon à l'époque où elle fut exécutée, du moins aux ressources scientiü-

(1) Dans ta Reeae dey RocM/e'y ynun?de.y dey dépar/ewrerdy.
 
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