La « Bataille o’Anchiari ».
Réduction en fac-similé d’un dessin de Rubens. (Musée du Louvre.)
UN
CONCOURS ARTISTIQUE AU XVIe SIÈCLE
La Guerre de Pise, par Michel-Ange
et la Bataille d’Anghiari, par Léonard de Vinci1
(suite)
Étude
pour l’un des cavaliers de la. Bataille d’Anghiari.
(Bibliothèque de la Reine, à Windsor.)
dessin de Rubens,
acquis
par le Louvre
II
Le carton de Léonard n'ayant guère survécu à celui
de Michel-Ange, nous en sommes réduits à quelques
copies plus ou moins fragmentaires. Passons-les rapide-
ment en revue, afin de reconstituer à l’aide de ces
fragments épars la composition primitive.
Lorenzo Zacchia de Lucques reproduisit le premier
le groupe des quatre cavaliers, dans une gravure por-
tant cette légende : Opus sumptum ex tabella Leonardi
Vincii propria manu picta, a Laurentio Zacchia
Lucensi, ah eodem nuire excusum fi55SJ2. Un tableau
conservé au dépôt de la Galerie des Offices, tableau
non terminé, mais mentionné dès 1635 comme un
ouvrage de Léonard, quoiqu’il ne soit nullement de sa
main, semble avoir servi de base à la gravure de
Zacchia. Puis viennent, dans l’ordre chronologique, le
, et la gravure d’Édelinck3, dont il sera question tout à
1. Voir l’Art, 15” année, tome 1er, page 124.
2. Vasari, éd. Milanesi, tome IV, page 42.
3. Robert Dumesnil, le Peintre-Graveur français, tome VU, n° 44, page 2o3.
Réduction en fac-similé d’un dessin de Rubens. (Musée du Louvre.)
UN
CONCOURS ARTISTIQUE AU XVIe SIÈCLE
La Guerre de Pise, par Michel-Ange
et la Bataille d’Anghiari, par Léonard de Vinci1
(suite)
Étude
pour l’un des cavaliers de la. Bataille d’Anghiari.
(Bibliothèque de la Reine, à Windsor.)
dessin de Rubens,
acquis
par le Louvre
II
Le carton de Léonard n'ayant guère survécu à celui
de Michel-Ange, nous en sommes réduits à quelques
copies plus ou moins fragmentaires. Passons-les rapide-
ment en revue, afin de reconstituer à l’aide de ces
fragments épars la composition primitive.
Lorenzo Zacchia de Lucques reproduisit le premier
le groupe des quatre cavaliers, dans une gravure por-
tant cette légende : Opus sumptum ex tabella Leonardi
Vincii propria manu picta, a Laurentio Zacchia
Lucensi, ah eodem nuire excusum fi55SJ2. Un tableau
conservé au dépôt de la Galerie des Offices, tableau
non terminé, mais mentionné dès 1635 comme un
ouvrage de Léonard, quoiqu’il ne soit nullement de sa
main, semble avoir servi de base à la gravure de
Zacchia. Puis viennent, dans l’ordre chronologique, le
, et la gravure d’Édelinck3, dont il sera question tout à
1. Voir l’Art, 15” année, tome 1er, page 124.
2. Vasari, éd. Milanesi, tome IV, page 42.
3. Robert Dumesnil, le Peintre-Graveur français, tome VU, n° 44, page 2o3.