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Leroi, Paul: Expositon universelle de 1889: la peinture française, l'aquarelle, la gouache, le pastel, le burin, l'eau-forte et lithographie à l'exposition décennale, [3]
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.25868#0202
Nymphe des eaux.
Composition de F. S. Church, gravée par E. Heinemann.
EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1889
La Peinture française, Y Aquarelle, la Gouache, le Pastel, le Burin,
l’Eau-forte et la Lithographie à l’Exposition décennale1
(fin)
IV
Aquarelles, pastels et dessins français sont réunis dans les mêmes salles de l’étage où a été
renvoyée une partie de l'Exposition décennale, au lieu de la présenter d’ensemble au rez-de-
chaussée. Il n’y a que M. Antonin Proust pour concevoir cette triomphante division en deux
tronçons ! Un peu de Décennale par ci, un peu de Décennale par là.
Nous retrouvons M. Léon Lliermitte non moins victorieux ici qu'au Pavillon de la Société
d’Aquarellistes français. Voyez En moisson, les Laveuses, le Tisserand, dont les valeurs sont si
heureusement réparties, et le Quatuor, vrai morceau de maître. M. Bellel n'est pas moins digne
d’admiration, bien qu'entièrement méconnu du vulgaire ; sa science du dessin est d'ordre supé-
rieur ; est-ce pour cela que ses trois envois ont été juchés au dernier rang?
Vous serez charmé de revoir ce Portrait de Mm& Marie Laurent, d’une si avenante et si
digne tenue, que l’Art eut la bonne fortune de reproduire lorsque M,le Amélie Beaury-Saurel
l’exposa au Salon de 18882.
Les dessins : les Maîtres Anglais che\ eux, de M. Paul Renouard, que nous a enlevé notre
grand confrère d’Outre-Manche, The Graphie, sont toujours crânement établis et d'une franche
originalité. C’est très vivant.
Les pastels de M. René Gilbert sont pleins de talent, mais d’une distinction contestable.
1. Voir l’Art, i5” année, tome II, pages i36 et i5o.
2. Voir l’Art, 140 année, tome 1er, page eSy.
Composition de F. S. Church, gravée par E. Heinemann.
EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1889
La Peinture française, Y Aquarelle, la Gouache, le Pastel, le Burin,
l’Eau-forte et la Lithographie à l’Exposition décennale1
(fin)
IV
Aquarelles, pastels et dessins français sont réunis dans les mêmes salles de l’étage où a été
renvoyée une partie de l'Exposition décennale, au lieu de la présenter d’ensemble au rez-de-
chaussée. Il n’y a que M. Antonin Proust pour concevoir cette triomphante division en deux
tronçons ! Un peu de Décennale par ci, un peu de Décennale par là.
Nous retrouvons M. Léon Lliermitte non moins victorieux ici qu'au Pavillon de la Société
d’Aquarellistes français. Voyez En moisson, les Laveuses, le Tisserand, dont les valeurs sont si
heureusement réparties, et le Quatuor, vrai morceau de maître. M. Bellel n'est pas moins digne
d’admiration, bien qu'entièrement méconnu du vulgaire ; sa science du dessin est d'ordre supé-
rieur ; est-ce pour cela que ses trois envois ont été juchés au dernier rang?
Vous serez charmé de revoir ce Portrait de Mm& Marie Laurent, d’une si avenante et si
digne tenue, que l’Art eut la bonne fortune de reproduire lorsque M,le Amélie Beaury-Saurel
l’exposa au Salon de 18882.
Les dessins : les Maîtres Anglais che\ eux, de M. Paul Renouard, que nous a enlevé notre
grand confrère d’Outre-Manche, The Graphie, sont toujours crânement établis et d'une franche
originalité. C’est très vivant.
Les pastels de M. René Gilbert sont pleins de talent, mais d’une distinction contestable.
1. Voir l’Art, i5” année, tome II, pages i36 et i5o.
2. Voir l’Art, 140 année, tome 1er, page eSy.