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Hustin, A.: Exposition universelle de 1889: le peintres du centenaire 1789-1889, [15]
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.25868#0268
EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1889
LES PEINTRES DU CENTENAIRE
1789-I8891
«
(suite)
XVII
FROMENTIN, DIAZ y 1876. - BELLY, MARCHAL, JEANRON, BRION, COURBET y 1877. - CHARLES ET
KARL DAUBIGNY, ANTIGNA, RIESENER 7 1878. - DAUMIER, COUTURE, HKREAU 7 1879. •—- HERPIN,
COGNIET 7 l88o. - CALS 7 1881 - — BIARD, DESGOFFE, JADIN, LEHMANN 7 1882. - BUTIN, LELOIR,
CHAMPMARTÎN, COT, DUBUFE, ULMANN, MANET 7 1883. - A. HIRSCH, BASTIEN-LEPAGE, SERVIN 7 1884.
Fils d’un médecin, petit-fils d’un avocat au Parlement, élève
brillant sur les bancs du collège, licencié en droit et clerc de
notaire en l’étude de Mc Denormandie, Eugène Fromentin2
devait être un littérateur égaré dans la peinture. Il trouva sous
sa plume les ressources oratoires que son pinceau ne lui four-
nissait point toujours sans réserve. S’il est au Louvre, dans
les Musées, s’il reste, à bon droit, l’orgueil de certaines gale-
ries, l’auteur de Dominique et des Peintres d’autrefois n’eût
point fait moins bonne figure au milieu de Messieurs de l’Aca-
démie française.
11 mourut d’un anthrax, le 27 août 1876, près de La
Rochelle, dans le petit village de Saint-Maurice, où s’étaient
écoulées les meilleures années de sa jeunesse, où, homme mûr,
il aimait à passer ses vacances, loin de cet hôtel coquet de la
place Pigalle, jadis habité par un maître qui devait disparaître
à son tour, à quelques mois de distance, le 18 novembre, à Menton : Narcisse-Virgile Diaz de
la Pena.
C’était un charmeur que ce fils de réfugié espagnol, né à Bordeaux le 20 août 1808, qui
1. Voir l'Art, i5e année, tome Ior, pages 145, 168, 23i, 256 et 289, et tome II, pages i3, 28, 47, 65, 100, io5, 145, 165, 193 et 225.
2. Fromentin est né à La Rochelle le 24 octobre 1820, et non en décembre, comme le répète le Catalogue officiel, après Vapereau.
D’une façon générale, nous dirons tout de suite, sans le moindre esprit de dénigrement, qu’il n’est pas possible d’accepter sans contrôle les
indications portées dans ces publications. Ainsi le Dictionnaire des contemporains place la mort de Belly le 27 mars 1877, au lieu du 25 ;
celle de Marchai le 6 avril, au lieu du 3i mars. Le Dictionnaire Larousse annonce que Jeanron est décédé à Passy, quand il est mort dans
la Corrèze. Enfin, le Catalogue officiel fait mourir Brion en 1878, au lieu de 1877. Il place le décès de Couture à Senlis, au lieu de Villiers-
le-Bel. Et il confond, sans y prendre garde, Louis-Charles-Auguste Couder, mort en 1873, avec Alexandre-Jean-Remy Couder, mort, lui,
en 1879. Tous ces événements sont trop proches de nous, il est trop aisé de remonter aux vraies sources, pour que nous n’exprimions pas le
regret qu’une publication faite sous le couvert de l’État ait accueilli si légèrement autant d’inexactitudes.
Tome XLVI1.
55
LES PEINTRES DU CENTENAIRE
1789-I8891
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XVII
FROMENTIN, DIAZ y 1876. - BELLY, MARCHAL, JEANRON, BRION, COURBET y 1877. - CHARLES ET
KARL DAUBIGNY, ANTIGNA, RIESENER 7 1878. - DAUMIER, COUTURE, HKREAU 7 1879. •—- HERPIN,
COGNIET 7 l88o. - CALS 7 1881 - — BIARD, DESGOFFE, JADIN, LEHMANN 7 1882. - BUTIN, LELOIR,
CHAMPMARTÎN, COT, DUBUFE, ULMANN, MANET 7 1883. - A. HIRSCH, BASTIEN-LEPAGE, SERVIN 7 1884.
Fils d’un médecin, petit-fils d’un avocat au Parlement, élève
brillant sur les bancs du collège, licencié en droit et clerc de
notaire en l’étude de Mc Denormandie, Eugène Fromentin2
devait être un littérateur égaré dans la peinture. Il trouva sous
sa plume les ressources oratoires que son pinceau ne lui four-
nissait point toujours sans réserve. S’il est au Louvre, dans
les Musées, s’il reste, à bon droit, l’orgueil de certaines gale-
ries, l’auteur de Dominique et des Peintres d’autrefois n’eût
point fait moins bonne figure au milieu de Messieurs de l’Aca-
démie française.
11 mourut d’un anthrax, le 27 août 1876, près de La
Rochelle, dans le petit village de Saint-Maurice, où s’étaient
écoulées les meilleures années de sa jeunesse, où, homme mûr,
il aimait à passer ses vacances, loin de cet hôtel coquet de la
place Pigalle, jadis habité par un maître qui devait disparaître
à son tour, à quelques mois de distance, le 18 novembre, à Menton : Narcisse-Virgile Diaz de
la Pena.
C’était un charmeur que ce fils de réfugié espagnol, né à Bordeaux le 20 août 1808, qui
1. Voir l'Art, i5e année, tome Ior, pages 145, 168, 23i, 256 et 289, et tome II, pages i3, 28, 47, 65, 100, io5, 145, 165, 193 et 225.
2. Fromentin est né à La Rochelle le 24 octobre 1820, et non en décembre, comme le répète le Catalogue officiel, après Vapereau.
D’une façon générale, nous dirons tout de suite, sans le moindre esprit de dénigrement, qu’il n’est pas possible d’accepter sans contrôle les
indications portées dans ces publications. Ainsi le Dictionnaire des contemporains place la mort de Belly le 27 mars 1877, au lieu du 25 ;
celle de Marchai le 6 avril, au lieu du 3i mars. Le Dictionnaire Larousse annonce que Jeanron est décédé à Passy, quand il est mort dans
la Corrèze. Enfin, le Catalogue officiel fait mourir Brion en 1878, au lieu de 1877. Il place le décès de Couture à Senlis, au lieu de Villiers-
le-Bel. Et il confond, sans y prendre garde, Louis-Charles-Auguste Couder, mort en 1873, avec Alexandre-Jean-Remy Couder, mort, lui,
en 1879. Tous ces événements sont trop proches de nous, il est trop aisé de remonter aux vraies sources, pour que nous n’exprimions pas le
regret qu’une publication faite sous le couvert de l’État ait accueilli si légèrement autant d’inexactitudes.
Tome XLVI1.
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